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Débat autour du 8 Mars à Aubervilliers : une réussite !

Une quarantaine de personnes sont venus à notre réunion, une grande mixité femmes/hommes, d’âge et d’origine. Bref comme dans notre banlieue. Le film "We want sex equality" a été apprécié. Le capitalisme s’appuie sur la domination patriarcale comme tous les modes de productions antérieurs. Dans le film, la tâche des femmes correspond à celle supposées des femmes : elles sont à la sellerie, un atelier de couture mécanique des sièges de voitures. Un atelier considéré comme subalterne et soit disant non spécialisé, donc moins payé. Aujourd’hui encore, la différenciation des salaires entre hommes et femmes se fait sur le fait que l’on considère les tâches effectuées par les femmes moins qualifiées. Et dans les situations ou les grilles de salaires sont identiques, comme dans la fonction publique, la différenciation femme/homme se fait sur les postes : plus on monte dans la hiérarchie, plus la présence féminine est faible.

Le film montre aussi la place des femmes dans la sphère privée : de manière subtile, elles sont aux commandes des tâches ménagères, de la gestion de la maison, des enfants. Aujourd’hui encore les tâches domestiques leurs sont souvent réservées.
C’est dans le travail productif en usine que les femmes vont s’émanciper, dans cette lutte, elles remettent en cause, le syndicat (machiste et collabo) l’école violente pour les enfants de prolos, la bourgeoisie comme modèle dominant. L’action collective les libère. Alors pourquoi malgré les luttes pour l’égalité votées il n’y a pas encore d’égalité ? La division sexuée du travail, fait qu’il y a des temps partiel ou de la précarité, là où les femmes travaillent majoritairement, par exemple dans les services, profession exercée à 99 % par des femmes : voir ICI

Le même processus se retrouve dans les métiers qui emploient majoritairement une population immigrée et sans papiers.

Pour avoir du temps libéré, les femmes bourgeoises s’appuient, elles aussi, sur la division sexuée du travail en employant des femmes de ménage et des gardes d’enfants, souvent immigrées, sous-payées qui laissent leurs propres enfants seuls à la maison.

La question s’est posée de savoir pourquoi les directions syndicales appellent à une grève Fonction Publique le 7 mars, alors qu’elles savent que le 8 mars il y a une grève des femmes ?

Ce film, qui retrace la lutte des mécaniciennes des usines FORD en 1968, nous conforte sur le fait que la lutte des femmes prolétaires bénéficie à toutes les femmes. C’est la raison pour laquelle, seul le socialisme permettra d’imposer l’égalité, par une lutte quotidienne contre le patriarcat et vers le communisme.

Appels a été fait aux manifestations, du samedi 11 mars à St Denis pour la journée internationale des femmes et minorités de genre, du samedi 18 mars sur La Commune, et du dimanche 19 mars à la Marche pour la justice et la dignité.

Correspondante OCML VP Aubervilliers

Débat à Aubervilliers
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