11 novembre : Trump, Poutine, Netanyahou, Merkel à Paris… Economique ou militaire, l’impérialisme c’est la guerre !

La venue de Trump aux cérémonies du 11 novembre a soulevé à juste titre un vent de colère et la mobilisation contre sa présence. Le libéralisme économique ultra, la chasse aux migrants, le sexisme et le racisme, la mise à bas du peu de mesures écologiques prises auparavant, l’agressivité guerrière au plan international, le président US est la caricature d’un nouvel ordre mondial qui fait de la loi de la jungle sa seule règle de conduite.

Mais il n’y a pas que Trump qui est là. Il y a aussi Poutine, représentant d’un impérialisme russe en renaissance, tant en Syrie qu’en Afrique. Il y a Netanyahou, le bourreau du peuple palestinien et le geôlier de Gaza, le représentant de l’état sioniste tête de pont de l’impérialisme occidental au Proche Orient. Il y a Merkel et bien sûr Macron, les impérialistes occidentaux qui s’affrontent à leurs concurrents, qu’il s’agisse des zones économiques protégées qui s’effritent sous les coups des monopoles mondialisés, des ventes d’armes ou des zones d’influence.

La France, son gouvernement et ses multinationales, sont parmi les premiers vendeurs d’armes au Monde. Et encore plus qu’ailleurs, ils n’ont strictement aucun compte à rendre à ce sujet. Pas grave si la France vend à l’Arabie Saoudite, régime fasciste, des armes qui servent à bombarder et affamer les enfants du Yémen, guerre que la coalition des monarchies réactionnaires arabes mène avec la bénédiction de toutes les puissances occidentales.
En Afrique, la France continue de jouer les gendarmes dans son ancien empire colonial, soutenant toujours des prédateurs meurtriers au pouvoir comme Biya au Cameroun, Sassou-Ngesso au Congo, livrant des armes hier aux génocidaires du Rwanda, et aujourd’hui aux milices en Centrafrique... Oui, Trump fait la guerre aux peuples, mais Macron en fait tout autant.

Il ne manque que Xi Jinping, le président de la Chine impérialiste qui taille des croupières à ses concurrents en Amérique Latine, en Asie ou en Afrique, et se pose en concurrent direct des USA.

Trump c’est la guerre, bien sûr. Mais Poutine, Macron et tous les autres aussi.
Face à la crise mondialisée, à la crise environnementale, au risque d’un nouveau crack financier comme il y a 10 ans, la tendance de l’impérialisme c’est de renforcer le libéralisme économique et la guerre économique à tout crin.

Peu importe les stratégies mises en place par les puissances impérialistes (libéralisation, protectionnisme en parole ou en actes, tendances guerrières et interventions militaires…) ; pour tous il s’agit de survivre ou de se repositionner dans une guerre économique mondiale de plus en plus féroce.

L’impérialisme c’est la guerre, partout et toujours, « comme la nuée porte l’orage ».
Et notre arme, c’est la solidarité internationale, c’est le combat commun contre « la catastrophe capitaliste », économique, sociale et environnementale. La solidarité avec les antifascistes brésiliens, italiens, russes ou américains, le soutien aux grévistes chinois contre les monopoles, le soutien aux peuples africains, latino-américains ou asiatiques contre le pillage impérialiste – d’où qu’il vienne.

Trump, Poutine, Netanyahou et les autres, dehors ! Contre l’impérialisme, vive l’unité des prolétaires et des peuples du monde ! Macron, ici, c’est toi l’ennemi !

OCML Voie Prolétarienne, 8 novembre 2018

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