Militer > Ca craque de partout !

Ca craque de partout !

De ce système-là, on n’en peut plus !

Rentrée dans le chaos mondial et national

La planète brûle et la banquise fond, de l’Amazonie à la Sibérie en passant par l’Afrique, pour les intérêts des grands monopoles à la recherche de nouvelles sources de profits, soutenus par les gouvernements. La réaction se durcit à l’échelle de la planète, de Trump à Salvini, de Bolsonaro à Netanyahou, Boris Johnson et Xi Jinping, en passant bien sûr par Macron, qui reprend le costume actualisé de Thatcher.

Ici, en France, les attaques se poursuivent et on ne sait plus où donner de la tête, c’est quasiment tous les jours qu’il faudrait se mobiliser sur un sujet ou un autre

Et ils sont tous aussi importants : la réforme des retraites dont on ne connaît pas encore les contours précis, mais dont on sait quelle n’a pas d’autre objectif que de faire baisser les pensions. Les Urgences qui n’en peuvent plus dans les hôpitaux, comme les EHPAD, à tel point qu’on se demande si tout le système de santé ne va pas s’effondrer sur lui-même. Les pesticides et le glyphosate autorisés partout, sous la pression des agro-exportateurs capitalistes de la FNSEA bien représentés au gouvernement Macron. Le nucléaire qui se poursuit à fond, Fessenheim toujours pas fermé, les incidents qui se multiplient, les déchets qui continuent à s’accumuler et dont on ne sait pas quoi faire à Bure. Les restructurations qui se poursuivent dans l’industrie et le commerce (Ford, grande distribution) avec le cortège de chômeurs supplémentaires. La sous-traitance qui se généralise, dumping social et maltraitance à la clé. La chasse aux sans-papiers, le rejet des migrants, la répression à grande échelle et violente contre tous les empêcheurs d’exploiter en rond (Gilets jaunes, jeunes des quartiers, syndicalistes, militants écologistes).
La liste est longue comme un jour sans pain, et certainement incomplète…

Macron et son gouvernement ont jeté le masque, depuis un moment déjà

Ils se posent en dignes représentants des grands patrons de France, pour casser les statuts, flexibiliser, précariser, avec comme objectif de donner les meilleurs atouts aux monopoles de France dans la guerre économique mondialisée. Macron a jeté à la poubelle le masque du prétendu « dialogue social », il avance en mode rouleau compresseur. On l’a bien compris.

Et en face ?

On a le monde de merde de tous les politiciens déjà dans les starting blocks pour les municipales, à peine sortis des européennes : il doit être bon le fromage à se partager ! On a les syndicats (ne parlons que de la CGT et de SUD, les autres ne valent pas une phrase) réduits à l’impuissance totale, toujours à quémander des miettes et des réformes, qui n’ont pas compris que la période a changé, englués jusqu’à la moelle dans le respect du capitalisme qu’on voudrait juste vouloir humaniser un tout petit plait – s’il vous plaît… Martinez qui ne tente même plus de faire semblant de mobiliser, il passe son temps dans des prétendues négociations inutiles, et oui, les réformistes sont incapables de voir que le capitalisme ne se réforme pas, qu’il se détruit !

D’autres parlent encore une fois de convergence des luttes, voire de grève générale, sans voir qu’on n’en est pas là. C’est la confusion, l’absence de réflexion de fond, la fuite en avant d’une manif à l’autre. Comment se battre pour un « autre monde » si on ne prend pas le temps d’y réfléchir globalement, et pas chacun dans son coin, sur son sujet particulier ? Ce qui reste des Gilets Jaunes est toujours aussi déterminé, mais sans vraiment de perspective, et la succession des manifestations d’une semaine à l’autre n’aide malheureusement pas à avancer. Lutter, certes, et ce n’est pas le courage qui manque, et on sera toujours là. Mais pour quoi, quel objectif, pour donner quel sens à notre combat ?

Une fois de plus, il est temps de prendre nos affaires en mains

Refusons aux politiciens le pouvoir de décider à notre place, ils sont incrustés dans le système. Refusons le paritarisme, les prétendues négociations sociales, c’est se lier les mains. Refusons l’activisme qui ne construit rien, d’une manif à l’autre. Construisons une solide organisation, avec les militants les plus conscients parmi les travailleurs avec ou sans papiers, les écologistes radicaux, les antifacistes et féministes de classe, les militants des quartiers.
Développons des écoles populaires pour nous former, des cercles communistes pour savoir nous orienter dans les méandres compliqués de la lutte des classes, savoir quoi défendre et donner du sens et un avenir à notre combat.
Il n’y a pas d’autre issue, pas d’autre chemin, même si ce n’est pas le plus évident. Malgré les grandes difficultés, c’est à cela que travaille Voie Prolétarienne ! Rejoignez-nous !


Le tract téléchargeable au format pdf

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