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Retraites : une autre société pour une autre vie !

On aimerait trouver à la CGT une radicalité comme celle-ci, trouvée sur le site "Retraites - Enjeux - Débats", expliquant par A + B que la question des retraites n’est pas affaire de démographie mais de richesses :
Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».

Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ? (...)
Mais à poser le problème de cette manière, surgit directement la question de fond, celle du partage des richesses, de la plus-value et de la productivité du travail, de la compétitivité et donc de la guerre économique, celle donc de l’exploitation capitaliste et de l’affrontement capital/travail.
La question n’est pas de savoir démontrer à Sarkozy/Parisot qu’on "pourrait faire autrement". C’est évident, les richesses existent dans la société moderne. C’est une question de société, de priorité, de choix politiques et économiques. Nous devons marcher sur NOS revendications et mots d’ordre d’ouvrier(e)s, de travailleurs(es), de prolétaires.
- Nous voulons la retraite pour tous et toutes, à 55 ans, sans aucune condition, car nous sommes usés, fatigués, démolis par l’exploitation capitaliste, l’intensité du travail, les horaires, le stress. Ce n’est pas un critère de pénibilité que nous voulons mettre en avant, il nous faut inverser la logique. Nous disons la retraite à 55 ans, POUR TOUS, et nous accepterons éventuellement ensuite sur cette base un critère de "ménagement" permettant à celles et ceux qui n’ont pas été abîmés par le travail de poursuivre plus tard...
- Nous voulons une pension pour vivre à 1 600 euros nets minimum, égale pour les hommes et femmes. Et nous voulons aussi une retraite plafonnée, pas plus de 3 500 ou 4 000 euros, au delà c’est indécent.

Dans ce débat (comme dans d’autres), nous disons qu’il ne pourra pas y avoir de victoire s’il n’y a pas de bataille, qu’à force de reculer on ne fait que perdre, qu’il n’y a aucun arrangement possible avec nos exploiteurs.
Dans ce combat, nous disons que "cette société là, on n’en veut pas", que nous voulons remettre le monde à l’endroit, que nous voulons un monde au service du peuple et pas au service des profits, un monde où nous serons les maîtres. C’est classe contre classe qu’il faut parler des retraites, vision du monde contre vision du monde.

C’est cette orientation politico-syndicale qu’il faut avancer, c’est là-dessus qu’il faut nous regrouper, ne pas se contenter de s’arc-bouter sur le passé, sur des calculs et des contre-plans plus ou moins raisonnables et réalistes dans le cadre du capitalisme... Une autre société pour une autre vie, c’est cela que nous voulons, rien de moins !

Lire sur le Blog Ouvalacgt

Voir la déclaration de l’OCML-VP pour le 7 septembre : Le travail casse, la retraite est au rabais, C’est toute la société que nous devons changer !

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