Archives > Non à l’Union Européenne en construction !

Non à l’Union Européenne en construction !

Tract du 1er mai 2005

Le tract d’origine en fac similé à télécharger


Ce 1er mai 2005, à Istanbul, Dakar, Séoul, Santiago, Londres, Rome, Paris... les travailleurs manifesteront leur volonté de faire changer le monde. Ils diront non à l’exploitation capitaliste, non à la domination impérialiste, oui à la solidarité des travailleurs et opprimés du monde entier.
En France, nous préparerons par la même occasion notre vote au prochain référendum.

Nous leur disons déjà non par nos protestations quotidiennes

Chaque jour, dans des mouvements de grèves, des manifestations, des occupations d’entreprises, dé lycée ou d’autres lieux, nous crions déjà notre exaspération devant les restructurations, licenciements, et devant la succession des projets de réformes qui augmentent tous la précarité, le chômage et la misère tout en renforçant les privilèges de classe de ceux d’en haut.

Tous les peuples d’Europe sont à la même enseigne : celle de l’Europe unie

C’est au nom de cette Europe que tous les gouvernements pratiquent la même économie politique, et mettent en place les mêmes réformes. Les résultats sont les mêmes qu’en France et les réactions aussi : manifestations, grèves se succèdent en Italie, Allemagne, en Hollande, en Espagne. Ce qui prouve dans les faits un rejet de plus en plus massif de leur Europe et de leur Constitution.

Rien d’étonnant à ce que UMP-PS-Verts votent oui à la constitution européenne

Ils gèrent ensemble et chacun à leur tour la construction de cette Europe anti-sociale depuis des dizaines d’années. Ils veulent tous construire une Europe unifiée sous la direction des principaux pays impérialistes qui la constituent (France, Allemagne...). Ils veulent rivaliser avec les USA, la Russie, la Chine dans la course pour le partage du monde et le contrôle économique des pays dominés.
L’augmentation de la compétitivité de l’Union Européenne, c’est le maître mot de leur Constitution, et cela veut dire pour nous : nivellement par le bas des conditions de vie et de travail, démantèlement des services publics ou sociaux remplacés par des services économiques généraux agissant dans le cadre de la libre concurrence. Leur « abaissement du coût du travail », c’est pour nous les licenciements assurés !

Cette Europe n’a rien d’une garantie pour la paix !

Elle cherche à se renforcer pour mieux mener la guerre économique, sociale, et préparer les interventions militaires. L’ouverture des frontières qu’elle met en place n’a rien d’une ouverture pour développer l’amitié et la solidarité des peuples ! C’est l’abolition des frontières pour les capitaux et les marchandises, mais le renforcement des barrières pour contrôler toujours plus strictement la circulation des immigrants déjà victimes chez eux de la domination des grandes puissances, y compris européennes !

Notre NON n’est pas un repli sur nous-mêmes, nationaliste et chauvin

La « République » n’est pas « en danger ». Au contraire, c’est cette République bourgeoise qui organise l’exploitation des travailleurs de France. C’est cette République bourgeoise et impérialiste qui est aujourd’hui un danger pour les peuples colonisés et dominés. Notre NON est celui de tous les exploités et opprimés, quel que soit son origine nationale, sa couleur ou son sexe. Notre défense, c’est celle de notre classe, la classe prolétarienne, face à une Constitution et à une Europe impérialiste qui sont un danger pour nos intérêts, pour nos vies, pour nos enfants, pour l’avenir du monde.

Au-delà de ce 1er mai et de nos luttes quotidiennes, qui continueront de toutes façons, ne ratons pas l’occasion de donner une claque au gouvernement Chirac-Seillère et à ses alliés PS !

Ne nous abstenons pas !
Non à l’Union Européenne en construction
Oui à l’union des exploités et des opprimés de tous les pays
Oui à un autre monde débarrassé de l’exploitation un monde d’égalité, de solidarité : le socialisme

Soutenir par un don