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L’OCML Voie Prolétarienne, c’est quoi ?

Maoïstes, d’où venons nous ?

 

Notre organisation s’est constituée en 1976, c’est-à-dire "au commencement de la fin" du mouvement mao en France. L’impact des mobilisations ouvrières et des profondes transformations idéologiques de mai 68, ainsi que l’écho international de la Révolution Culturelle chinoise ont donné un mouvement maoïste puissant, opposé à la ligne du PCF.
Notre organisation est ainsi née du bilan critique des échecs historiques du socialisme d’une part, et des luttes ouvrières de 68 en France. L’organisation fut fondée à la fois sur la critique du dogmatisme des maos et d’une ligne trop « mouvementiste », incapable de recul politique et se faisant ballotter par les événements. Une partie des fondateurs de VP venait d’un courant marxiste-léniniste, autour de l’Éveil et du Prolétaire Ligne Rouge. Une autre partie des premiers militants venait directement du mouvement maoïste (GOP, GP, PCMLF...). C’est donc la rencontre de ces deux courants qui allait être à l’origine de Voie Prolétarienne : une partie des militants apportait son acquis théorique, une autre son expérience de la lutte des classes, tous à la recherche de la fusion de la théorie et de la pratique, de la réflexion et de l’action pour ce que nous voulons être un véritable communisme.
L’organisation s’est forgée, sur la base d’une critique radicale du travail et de l’exploitation, et dans la lutte politique contre les positions chauvines, le corporatisme et le « produisons français », contre l’impérialisme, pour l’égalité des droits entre français et immigrés, entre hommes et femmes, contre le racisme et l’homophobie, pour la défense des plus opprimés.

 

OCML Voie Prolétarienne, pourquoi ce nom ?

 

Pour beaucoup, notre nom peut sembler long (ce qui n’est pas faux...) mais aussi un peu abstrait. OCML veut bien dire "Organisation Communiste Marxiste-Léniniste", ce qui a le mérite d’être clair : une organisation politique (pas encore un Parti, ni une association...) qui se revendique du communisme et de ses expériences passées.
Mais « Voie Prolétarienne », ça veut dire quoi exactement ? C’est pour affirmer que dans le mouvement ouvrier il y a ceux qui ont la tentation de vouloir concilier nos intérêts avec ceux de nos exploiteurs, et ceux qui ne le veulent pas. Nous nous voulons organiser ceux qui au contraire veulent qu’on défende les intérêts des prolétaires sans concession.

 

Construire l’unité des prolétaires !

 

Dans les usines, les quartiers et villes populaires, dans les luttes ouvrières et populaires nous défendons les intérêts ouvriers jusqu’au bout. C’est-à-dire porter des revendications, mener des batailles qui construisent l’unité de la classe ouvrière, sans craindre d’être à contre-courant des préjugés qui peuvent être existants dans la classe elle-même : chauvinisme, sexisme, homophobie…
Cela implique de se délimiter des politiques qui, sous des formes plus ou moins camouflées, propagent la conciliation avec les intérêts de l’impérialisme français sous couvert de “réalisme économique”.

 

La classe ouvrière, au cœur de la révolution !

 

Un des principes fondateurs de VP, c’est le rôle essentiel de la classe ouvrière dans le processus de la révolution. Elle seule est capable de porter un projet véritablement communiste, pour bouleverser de fond en comble le capitalisme et l’exploitation. Mais pourquoi ? Par fanatisme de la clé à molette et du bleu de travail ? Non ! Si la classe ouvrière est la seule classe révolutionnaire jusqu’au bout c’est parce que sa condition concentre toutes les aliénations et toutes les oppressions que subissent les hommes et les femmes exploités.
Ainsi, le prolétariat, par son rôle dans la production, n’a objectivement aucune raison de ménager le système. Dire cela, ne veut pas dire qu’il n’y a que les prolos qui ont intérêt à la révolution. Mais ce doit être eux qui doivent en diriger la marche, pour ne pas s’arrêter en cours de route, avec tous ceux et celles qui souffrent et se battent dans cette société, et qui ont aussi tout intérêt à la changer.

 

Construisons notre quartier général !

 

L’objectif de l’OCML Voie Prolétarienne est de participer à la construction d’un Parti Communiste, c’est-à-dire le quartier général des exploités. Les ouvriers doivent s’organiser car, comme l’affirmait Karl Marx, « le nombre ne pèse dans la balance que s’il est uni par l’association et guidé par le savoir ». Ce savoir est expérience accumulée des mouvements ouvrier et communiste, ce sont les leçons tirées des échecs autant que des succès passés et la compréhension du monde dans lequel nous vivons.
Le PCF, lors de sa création, avait incarné les espoirs ouvriers en une autre société. En 1936, il a soutenu le gouvernement réformiste. Puis, à la Libération, il a abandonné la lutte révolutionnaire pour appeler les ouvriers à reconstruire le capitalisme français. Depuis, il n’a été qu’un parti révisionniste, plus ou moins combatif… mais nationaliste et réformiste.
Sans Parti Communiste, les ouvriers sont les acteurs de combats dont seuls les réformistes bourgeois tirent profit. Les révoltes arabes au printemps 2011 ont montré que les masses pouvaient faire trembler l’impérialisme et les régimes réactionnaires. Mais le printemps arabe a fait place à l’hiver réactionnaire... Car sans Parti Communiste, sans quartier général, il ne leur a pas été possible de bouleverser de fond en comble la société jusqu’à leur émancipation sociale. Et finalement, les différentes forces bourgeoises ont rapidement repris la main. En France, il manque ce Parti qui assurerait l’indépendance des exploités dans leurs luttes. Un parti capable de disputer le pouvoir à la bourgeoisie et à le lui arracher demain.

 

L’internationalisme, notre force !

 

Du Front de Gauche au FN, en passant par le PS et Europe Écologie, il y a consensus pour « produire en France », défendre le rôle de « la France ».
Même si nous militons en France, tout notre travail politique a un contenu internationaliste. Le principe de la solidarité ouvrière ne peut pas s’arrêter aux frontières d’un pays ou d’un continent. Économiquement, « nos » entreprises font le gros de leurs profits à l’étranger. Politiquement, le poids de nos gouvernements repose sur celui de leurs armées et leurs démonstrations de force dans le monde.
Être internationaliste, c’est aussi soutenir politiquement les organisations révolutionnaires qui se battent dans leurs pays pour la libération nationale et sociale.
Ignorer cette solidarité de fait entre prolétaires et peuples opprimés, c’est s’exposer à toutes les défaites contre notre impérialisme.
Quand nous faisons de la lutte des sans-papiers une question clé pour la classe ouvrière en France, quand nous soutenons la révolution en Inde, quand nous rencontrons et invitons des camarades philippins, haïtiens, grecs, afghans, kurdes etc., nous sommes internationalistes !
Être internationaliste, c’est aussi vouloir reconstruire une Internationale. C’est pour cela que nous participons à la CIPOml (Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes-Léninistes). Cette conférence, qui regroupe des organisations de tous les continents, est un espace de débat et d’échanges qui permet de confronter nos points de vue et d’avancer vers une unité politique plus grande.

 

Marxistes, Léninistes et Maoïstes !

 

Voie Prolétarienne est une organisation marxiste, léniniste et maoïste. Mais ce ne sont pas des références dogmatiques qui serviraient à masquer une incapacité à réfléchir par nous-mêmes Un des principes de base de VP à sa constitution a donc été la compréhension des erreurs passés ou présentes. En encore aujourd’hui, l’étude, la polémique politique, la critique comme l’autocritique ont une très grande place dans notre orientation.
Certains nous dirons qu’en URSS et en Chine, les prolétaires avaient très tôt perdus le pouvoir ce qui montrerait qu’il ne sert à rien de continuer à se revendiquer du communisme. Pour notre part, nous refusons de jeter le bébé avec l’eau du bain, de faire table rase du passé. Non seulement nous assumons le passé communiste, mais nous le revendiquons, avec ses échecs et ses succès. La théorie de la révolution, du socialisme, n’existe que depuis un siècle. Il nous faut la faire vivre, et non l’enterrer.

 

Quelques outils politique du maoïsme

 

Le maoïsme, c’est mettre « la politique au poste de commande ». C’est aussi faire de la politique autrement. C’est pratiquer une ligne de masse, c’est-à-dire s’appuyer sur les idées justes au sein du prolétariat pour les amener vers un niveau de conscience plus haut, en combattant les idées fausses (comme le chauvinisme, le sexisme, les illusions réformistes, etc.) ; c’est apprendre des exploités, des luttes et être modestes.
Il n’y a pas d’organisation ni de dirigeants qui sachent tout et ne se trompent jamais ! C’est pourquoi il est important de faire des bilans de la politique que l’on mène, savoir s’autocritiquer pour rectifier les erreurs et avancer.
De même, il est indispensable de se former, de débattre, car cela permet de s’orienter par soi-même dans la lutte des classes et, dès maintenant, de s’atteler à réduire les inégalités entre dirigeants et dirigés, en premier lieu dans le parti que nous voulons construire.

 

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