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Violences policières : ce ne sont pas des "bavures" ! Nous avons tout un système à abattre !

Déclaration

Dans la nuit du 21 au 22 juin 2013, un militant, engagé dans les luttes de la Campagne pour la réquisition l’entraide et l’autogestion (CREA) et dans les luttes contre les violences policières, a subi à son tour des violences policières dans le quartier populaire d’Arnaud Bernard à Toulouse. Ces violences se sont poursuivies pendant plusieurs heures au commissariat avant qu’il ne soit finalement amené aux urgences du fait des blessures occasionnées. Il y a été hospitalisé pendant trois jours.

 

Jeudi 18 juillet à Trappes, c’est un contrôle d’identité à caractère raciste par des policiers auprès d’une femme voilée qui a provoqué plusieurs nuits de colères et de révoltes.

 

Il s’agit là d’énième épisodes de violences commises par les agents de l’Etat.

 

Les exemples de tels actes sont nombreux : dans les quartiers populaires, dans les usines, dans les manifestations…

 

Chaque année en France, une quinzaine de morts sont par ailleurs à dénombrer suite à des interventions policières.

 

Les policiers savent pouvoir agir dans une totale impunité, protégés par leur hiérarchie jusqu’au ministre de l’intérieur Valls qui ne manque jamais une occasion de prendre par principe leur défense.

 

Les policiers savent également qu’ils ne seront pas inquiétés par la justice qui est une autre branche du même système répressif.

 

Dans une société capitaliste, la police est en effet un appareil de répression au même titre que l’armée et la justice. Elle est chargée de maintenir l’ordre social, économique et politique. Elle est au service de la bourgeoisie pour la préservation de ses intérêts.

 

Elle est aussi un outil d’intimidation pour imposer la domination idéologique et politique de l’Etat.

 

Les violences policières contre les prolétaires sont donc des violences de classe.

 

Nous devons apporter tout notre soutien aux opprimés qui subissent de tels actes et qui les dénoncent. Il faut les soutenir sans avoir l’illusion que « la justice sera rendue ». Nous n’avons aucune confiance dans leur justice.

 

Il faut en revanche être aux côtés des personnes qui ont subies des violences policières et aux côtés des familles qui ont perdu l’un des leurs sous les coups des policiers.

 

Justice sera rendue quand les opprimés s’organiseront pour renverser la bourgeoisie, son Etat et sa police, et enfin construire une nouvelle société débarrassée du capitalisme.

Soutien à tous les opprimés victimes de violences policières !
Pas de justice, pas de paix !

Déclaration au format PDF
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