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Solidarité avec la journée internationale des prisonnierEs révolutionnaires

Rencontre débat - Marseille

Le 19 juin : Journée internationale des prisonnier-e-s politiques révolutionnaires. Le 19 juin 1986, des prisonnier-e-s du Parti Communiste du Pérou résistent et sont assassiné-e-s par le régime d’Alan Garcia . C’est un assassinat politique de plus de 300 prisonnier-e-s révolutionnaires . Le 19 juin 1999, à l’échelle internationale des prisonnier-e-s ont voulu fonder une communauté de luttes dans et contre les prisons impérialistes. Le 19 juin devint ainsi la journée des prisonnier-e-s politiques révolutionnaires.

« Au-dedans » la lutte continue !

Les prisonnier-e-s révolutionnaires et plus largement tou-te-s les prisonnier-e-s s’inscrivant dans un combat émancipateur (qu’ils/elles soient communistes, anarchistes, libertaires, anti-impérialistes, anticolonialistes, émeutier-e-s, féministes, antiracistes, contre la LGBTIphobie, écologistes, altermondialistes, syndicalistes, grévistes, etc) sont aujourd’hui emprisonné-e-s pour s’être engagé-e-s contre les injustices. Bon nombre continuent la lutte en prison et en subissent les conséquences (humiliations , tortures, isolement, assassinat …). L’emprisonnement ne sert pas seulement à isoler les militantEs, il sert aussi à détruire les individu-e-s, physiquement et mentalement. L’emprisonnement cherche à détruire l’engagement et les combats émancipateurs. En un mot il veut soumettre.

Solidarité

Refusons la séparation « dehors/dedans » par laquelle le système des prisons tend à casser les révolutionnaires, mais aussi à diviser notre classe : le prolétariat. Partout nous sommes des prolétaires, et en prison comme à l’extérieur se sont les mêmes grandes entreprises les mêmes grands groupes financiers qui exploitent, nous privent d’emploi, nous mettent dans la misère, la violence. Partout nous sommes des militant-e-s, et partout nous continuerons à résister et nous battre pour défendre nos intérêts, un autre mode de vie, basé sur la solidarité et l’entraide au service de tou-te-s.
Nous devons nous battre toutEs ensemble contre l’incarcération des militantEs en diffusant la parole des prisonnier-e-s, en dénonçant la "justice" et la répression bourgeoises qui oppriment les peuples.
Face au capitalisme et à sa répression mondialisée nous répondons par la lutte et la résistance internationale des prolétaires.
A l’heure du capitalisme mondialisé, la lutte des travailleurEs avec ou sans emploi, en prison ou pas, doit être internationale. Les prisonnierEs révolutionnaires à travers le monde sont emprisonné-e-s pour le même combat, celui de vouloir une autre société : plus juste, sans rapport de domination, pour que ce qui est produit au niveau du monde soit au service de tou-te-s et non d’une minorité. Pour s’opposer à ce monde brutal entièrement au service d’une minorité : capitalistes, politiciens, et leurs larbins journalistes et policiers …
Nous refusons la criminalisation de notre classe, de nos combats, et dénonçons la justice bourgeoise. Combien de patronNEs de politicienNEs corrompuES sont emprisonnéES ? Pourtant les escroqueries et les affaires sont connues de tou-te-s, elles sont nombreuses, portent sur plusieurs milliards : la justice bourgeoise est faite aussi pour protéger ces voleurs, escrocs, fauteurs de guerres, et assassins .
Par contre les prisons sont remplies de prolétaires, dont les seuls crimes peuvent être d’avoir voulu voler pour manger, boire ou subvenir à un autre besoin ( parfois crée par le système capitaliste lui-même), occuper un logement ou un terrain pour dormir, ne pas avoir de papiers, fuir les guerres et la misère, refuser telles ou telles injustices...

Et en France aujourd’hui ?....

Comme dans les autres pays, il y a en France des prisonnier-e-s politiques dont le plus ancien est George Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais libérable depuis 18 ans et qui continue à croupir en prison (contre les lois, mêmes bourgeoises) mais les gouvernements de droite et de gauche servent les intérêts impérialistes français et de leurs alliés états-unien et israélien.
Il y a aussi des militant-e-s basques, corses, des militant-e-s qui refusent la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, et d’autres que l’on ne connait pas ou qui sont arrété-e-s après des manifestations ou des grèves par exemple pour défendre leurs emplois.
- Pour la libération immédiate de George Ibrahim Abdallah
- Pour la libération de tou-te-s les emprisonné-e-s politiques révolutionnaires en France et dans le monde
- Pour l’organisation de la solidarité à travers le monde de tou-te-s les prisonnier-e-s politiques révolutionnaires
- Contre la justice bourgeoise et pour une justice au service des peuples et des travailleu-r-se-s
Nous présenterons des témoignages d’anciens prisonniers politiques, nous porterons la parole de ceux qui ne pourront pas être présents physiquement , nous ferrons des propositions concrètes de solidarités
Venez discuter de tout cela, de la situation des prisonnier-e-s dans le monde en lien avec la situation mondiale au cours de notre

Soirée de solidarité avec les prisonnier-e-s révolutionnaires
Samedi 28 juin 2014 - 18h30
Mille Babords
61 rue Consulat-Marseille 1er
Métro Réformés - tram National

Soirée organisée par le NPA et l’OCML Voie Prolétarienne

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