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A Paris comme ailleurs, exigeons la libération de Georges Abdallah !
Action - Paris
Aujourd hui, samedi 18 octobre, dans le cadre de la semaine de solidarité internationale avec les prisonniers Ahmad Saadat et Georges Ibrahim Abdallah, une action de solidarité a eu lieu à Paris.
Lors de l’événement Convergence pour la Palestine se tenant place de la République, l’OCML Voie prolétarienne, l’Action Antifasciste Paris Banlieue, Femmes En Lutte 93, OC Futur Rouge et le Comité anti-imperialiste ont rappelé à l’ensemble des participants qu’il ne peut y avoir de combats pour la Palestine sans combat pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Nous avons déployé 30 portraits sur la statue de la République, symbolisant chaque année de l’acharnement des sionistes et des impérialistes à l’égard de notre camarade communiste libanais qui ne renie rien de ses idées.
Une banderole a été déployée sur cette même statue.
Les CRS ont tout de suite empêché que nous accédions à la statue mais notre rage et notre détermination ont triomphé. Les hommes et les femmes sur la place ont tout de suite empêché les forces de l’ordre d’agir et ce sont massivement ralliés à notre action en scandant nos slogans : "30 ans de prison, 30 ans de résistance, libérez Georges Abdallah", "sionistes assassins, Hollande complice"... Cette action a montré que la colère et le soutien populaire reste sans faille pour la Palestine et Georges Ibrahim Abdallah. Ils se sont reconnus dans cette action forte car elle tranchait avec les mots d’ordres du collectif pour une paix juste et durable. Après l’action, une manifestation spontanée a eu lieu sur la place !
Ci-dessous, la déclaration que nous avons lu et que les CRS ont tenté d’empêcher !
Cette action est l’œuvre de l’OCML Voie Prolétarienne, l’OC Futur Rouge, Action Antifasciste Paris-Banlieue, Femmes En Lutte 93 et le Comité Anti-impérialiste. Elle s’inscrit dans la suite de cet été mais aussi dans les actions qui vont avoir lieu partout cette semaine pour la libération des prisonniers politiques pro-palestiniens, comme GEorges Abdallah ou Ahmad Saadat et tous les autres !
En effet, la semaine prochaine Georges Ibrahim Abdallah entrera dans sa 31ème année de prison. Alors qui est Georges Abdallah ? Il est un militant communiste libanais, anti-sioniste, emprisonné en France depuis 1984. C’est le prisonnier politique demeuré le plus longtemps incarcéré en Europe.
La bourgeoisie française s’acharne contre lui car après 30 ans de prison il refuse de renier son engagement politique. Les 30 portraits symbolisent ces années de répression !
Depuis 13 ans, toutes ses demandes de libération sont refusées, la dernière a été acceptée mais c’est son retour au Liban qui lui a été refusé, le condamnant à rester en prison. Georges Abdallah est aujourd’hui un symbole : celui d’un militant luttant contre l’impérialisme, le sionisme et les régimes réactionnaires arabes. Un militant qui ne transige pas et refuse de céder au chantage et au reniement que lui impose l’impérialisme !
La France défend ses propres intérêts au Moyen-Orient en refusant sa libération. Car on l’a vu avec la répression des manifs de soutien à la résistance palestinienne à Gaza, la France et le gouvernement Hollande sont un soutien inconditionnel du sionisme.
Mais le peuple palestinien et le peuple libanais n’ont pas oublié Georges Abdallah qui reste une figure révolutionnaire reconnue. Dans le monde entier, on exige la libération de ce militant. Pour nous, militants pro-palestiniens en France, que nous soyons antifascistes, communistes, féministes, internationalistes, c’est un devoir de faire connaître Georges et ses combats ! Montrons-leur que leurs murs et leur acharnement ne feront taire ni Georges, ni la solidarité au peuple palestinien !
La semaine prochaine a lieu une manifestation pour l’entrée de Georges dans sa 31ème année d’incarcération à Lannemezan près de Toulouse. Et on vous invite à rejoindre notre table pour en savoir plus sur les diverses initiatives de soutien à Georges Abdallah en région parisienne.
Car seule notre mobilisation permettra de faire pression sur l’Etat pour obtenir sa libération. Ne l’abandonnons pas dans les prisons de France et exigeons sa libération !
