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Aux "5H pour la Palestine" à Limoges : libérons Georges Abdallah !

Meeting - Limoges

Intervention de l’OCML Voie Prolétarienne à Limoges aux "5h pour la Palestine", samedi 24 Janvier 2015.

C’est dans un contexte particulièrement difficile que j’interviens ce soir pour réclamer une nouvelle fois la libération de notre camarade Georges Abdallah, qui vient d’entrer dans sa 31ème année de détention. Il aura fallu quelques heures seulement au gouvernement français pour profiter des tueries obscurantistes et antisémites perpétrées à Paris, pour décréter la guerre contre le terrorisme et en appeler à l’unité nationale. L’unité nationale contre qui ? Alors que se multiplient désormais les agressions racistes... Ce que voudrait le gouvernement français c’est que nul ne conteste son monopole à lui, sur la violence, celle de l’impérialisme, celle qu’il exerce contre toute forme de dissidence ou de contestation sociale... ou que ses troupes, "nos" troupes imposent à une partie de la planète.

 

Cet impérialisme nous le dénonçons, comme nous dénonçons des tueurs de juifs qui prétendent défendre la cause palestinienne.
L’islamisme et le sionisme sont deux politiques réactionnaires, nous leur refusons le droit de parler au nom des musulmans ou au nom des juifs... Quel chemin prendre alors lorsque l’on voit François Hollande défiler contre le terrorisme avec le boucher Netanyahu ?
Celui de la résistance. Celui qu’a pris Georges Abdallah, en militant au sein du Front Populaire pour la Libération de la Palestine et des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises. Confronté à l’invasion de son pays par l’armée israélienne, à la guerre civile... Georges est-il devenu un terroriste ou est-il devenu résistant ? Incarcéré en 1984, puis condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 17 ans pour deux attentats commis contre le responsable du mossad en France et contre un attaché militaire de l’ambassade des Etats Unis. C’est bien parce qu’il reste un résistant, un révolutionnaire communiste, un combattant de la cause palestinienne que l’état français s’acharne à le maintenir en prison. Un nouvel épisode judiciaire aura lieu le 29 janvier, mais nous savons bien que le droit n’est jamais que le droit du plus fort. Alors que les chars israélien ont fait voler en éclat le fantasme de deux états, que l’apartheid est une réalité que personne ne peut plus contester sur la terre de Palestine.

 

Alors que l’on nous somme de choisir entre l’unité avec ceux qui nous exploitent, qui nous répriment et qui nous humilient ou ceux qui nous vouent à la désespérance implacable du martyre. De sa prison, Georges paie un seul crime : celui de la terreur qu’il inspire aux sionistes et aux impérialistes... éclairant ce chemin, éclairant pour nous tous le chemin de l’espoir. Le moment de silence que je vous demande d’observer pour Georges Abdallah, pour Ahmad Saadat, secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, livré en Israël par les impérialistes, pour tous les prisonniers politiques palestiniens, n’est pas un moment de recueillement mais un moment de réflexion... qui sont les terroristes, où sont les résistants ?

A bas le sionisme !
A bas l’impérialisme !
Vive la résistance palestinienne !
Libérons Georges Abdallah !

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