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De Bhopal à Tianjin : le capitalisme c’est la catastrophe !

Les annonces d’explosion dans des usines en Chine se multiplient  : les 23 et 31 août dans la province du Shandong. Elles font suite à l’incendie qui a provoqué de multiples explosions et 158 morts dans une usine de produits chimiques à Tianjin le 12 août dernier. En réalité depuis le début de l’année en Chine, 26 000 personnes sont mortes dans des accidents industriels, ce qui fait une moyenne de 140 morts par jour !

Certaines catastrophes industrielles marquent les mémoires : la fuite de gaz toxiques dans une usine de pesticides à Bhopal en 1984 qui a tué prés de 25 000 personnes ; l’explosion d’AZF à Toulouse le 21 septembre 2001 ou plus récemment la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011. Mais les désastres provoqués par le capitalisme sont quotidiens : il pille et détruit la planète, par la surexploitation des ressources naturelles et les pollutions à grande échelle  ; il use notre santé de travailleurs, nous empoisonne jour après jour.

Cette succession de catastrophes est le produit du fonctionnement ordinaire du capitalisme. Si toute l’humanité est menacée, les plus exposés sont toujours les exploités. Que ce soit pour les conséquences des catastrophes industrielles ou écologiques, les conditions de travail, de vie, c’est nous qui payons le plus lourd tribut. Mais pour ce qui est de décider comment produire, revendiquer notre droit à vivre dignement, en bonne santé, là on n’a plus le droit à la parole.

Du 30 novembre au 11 décembre se tiendra à Paris la COP21, encore une conférence réunissant les gouvernements du monde entier pour tenter d’enrayer le réchauffement climatique... Nous disons à l’OCML-VP que tant qu’on ne remettra pas en cause le capitalisme, il n’y aura pas de solution pour sauver la planète. Nous appelons à rejoindre les manifestations qui auront lieu à cette occasion. Pas pour faire pression sur les gouvernements et obtenir un quelconque accord. Mais pour faire savoir que nous n’avons pas d’illusion à propos de leurs négociations  : la seule transition écologique possible pour le prolétariat, c’est lutter pour une autre société.

Le capitalisme détruit nos vies : détruisons-le  !
Le capitalisme détruit la planète : détruisons-le  !

Le 9 septembre 2015

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