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Lycéens, étudiants, travailleurs unis contre la précarité capitaliste !

Travailleurs déjà en poste, sans-papiers, chômeurs et jeunes : la précarité c’est déjà notre quotidien ! Le projet El Khomri, c’est nous réduire encore plus à de la « chair à patrons », toujours plus précaires, plus flexibles dans des horaires de fous, la nuit, le week-end, toujours plus soumis dans le boulot aux fluctuations du marché mondial, à la guerre économique mondialisée.
Le capitalisme, c’est la catastrophe, la catastrophe économique, la catastrophe écologique, la catastrophe sociale !

De cette société-là, on n’en veut pas !

Depuis le début de la mobilisation le gouvernement compte sur la répression pour affaiblir la mobilisation, en particulier des jeunes : universités évacuées par la police, fermetures administratives de lycées et de facs les jours de mobilisation, arrestations et violences policières généralisées... L’heure est à empêcher la mobilisation, comme à l’usine PSA de Poissy, où les patrons ont fermé le 31 mars prétextant un fournisseur défaillant... et ont demandé aux travailleurs de rattraper la journée de travail le samedi suivant ! Pourtant, la journée du 31 mars a été un succès, beaucoup de travailleurs, d’étudiants et de lycéens se sont mis en grève, pour la première fois parfois. Après le 9 avril, la prochaine date de mobilisation annoncée par l’intersyndicale est le... 28 avril. On n’avait de toute façon pas d’illusions sur ce qu’ils sortiraient de leur chapeau. Alors, malgré la répression et le peu d’entrain des directions syndicales, l’heure est à continuer à se mobiliser : continuer à discuter de la loi et de politique autour de nous : au travail, à la fac ou dans les lycées, organiser la solidarité contre la répression, bref construire notre camp et la solidarité de classe.

Il nous faut mettre un coup d’arrêt aux attaques, gagner le retrait de la loi Travail, c’est le point de départ qui nous réunit.
Ce doit aussi être l’affirmation que nous ne voulons plus subir, nous ne voulons plus être de la chair à patrons, nous ne voulons pas de cette société-là.
- Nous voulons affirmer que nous menons un combat de classe, celle des ouvriers et des prolétaires, contre l’Etat des exploiteurs, contre toutes ces réformes qui n’ont pour but que de renforcer notre soumission. C’est bien d’une révolution qu’il s’agit, pas simplement de mettre à genoux Hollande et Valls.
- Nous voulons « Travailler Tous, Moins et Autrement » dans une société libérée de l’exploitation, contre toutes les mesures de précarité et de flexibilité, d’individualisation et de soumission, une société où l’économie ne servira pas à encaisser les profits, mais à répondre aux besoins du plus grand nombre.
- Nous voulons une société de solidarité et d’accueil et pas de division, d’unité des travailleurs quelle que soit la nationalité, contre toutes les formes de nationalisme et de souverainisme.
- Une société de paix et pas de guerres, qu’elles soient internationales ou intérieures, une société écologique et responsable qui préserve les êtres humains aussi bien que la planète.

Marre de subir, décidons de notre avenir : Révolution !

OCML Voie Prolétarienne, 9 avril 2016

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