Actualité > 8 mars : le combat des ouvrières de Latécoère Tunisie est le nôtre (...)

8 mars : le combat des ouvrières de Latécoère Tunisie est le nôtre !

Depuis plus d’un siècle, le 8 mars c’est la journée mondiale des femmes socialistes, des femmes travailleuses, dans le combat anti-impérialiste mondial.
Et depuis fin février, plus de 350 ouvrières de SEA-Latelec sont en grève en Tunisie, contre leur licenciement, et la solidarité se développe largement, en France dans le secteur aéronautique, contre le donneur d’ordre français, l’avionneur Latécoère.

• C’est une grève d’ouvrières contre l’exploitation capitaliste, au-delà des frontières, pour refuser de payer la crise sanitaire et économique dans la guerre économique mondialisée.
C’est notre combat ici aussi !
• C’est une grève de femmes, contre le mépris de l’exploiteur tunisien, relais de l’impérialiste Latécoère. Après avoir licencié deux dirigeantes combatives il y a plusieurs années, le patron les méprise ouvertement, multiplie les violences sexistes, les femmes n’ont qu’à subir et se taire, mais elles ne se laissent pas faire !
C’est notre combat ici aussi !
• C’est un combat contre les dirigeants syndicaux réformistes, corrompus et achetés par la direction, plus intéressés à négocier quelques privilèges avec les patrons qu’à organiser le combat contre l’exploitation capitaliste, pour une société libérée de l’exploitation.
C’est notre combat ici aussi !
• C’est une grève contre un monopole impérialiste bien français, N°2 mondial du câblage aéronautique, qui a toujours préféré sous-traiter dans les pays à bas salaires, pour garantir ses profits et sa compétitivité face à la concurrence.
C’est notre combat ici aussi, contre les monopoles impérialistes !
• C’est une grève, dix ans après le soulèvement du Printemps arabe, en Tunisie précisément, surgi des secteurs ouvriers et populaires les plus pauvres et exploités de ce pays dominé par l’impérialisme – notamment français. La grève des camarades de SEA-Latelec montre que le combat continue pour une vraie révolution, même si l’impression d’échec peut peser faute de débouchés en conscience et en organisation.
C’est notre combat ici aussi, pour l’internationalisme contre l’impérialisme mondialisé !

L’OCML Voie Prolétarienne salue le combat magnifique des ouvrières de SEA-Latelec, comme partie du combat anti-impérialiste mondial, contre les mêmes ennemis qui ne connaissent pas les frontières, contre le même système d’exploitation, contre la même oppression des femmes et des minorités.

Vive le 8 mars des femmes travailleuses !

Soutien à la grève des ouvrières tunisiennes de SEA-Latelec !

Soutenir par un don