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A Nantes comme ailleurs, on ne dissout pas la révolte !

Non à la dissolution de "Nantes Révoltée"

« On a raison de se révolter ! » était un des mots d’ordre principaux de Mao Tsétoung et de la révolution chinoise. Révolte contre l’exploitation, l’injustice, l’oppression, le mépris, ou toutes les formes de discrimination, c’est le point de départ spontané de la réaction des prolétaires à la domination capitaliste. « Qui sème le vent récolte la tempête » dit-on depuis la nuit des temps…

« Nantes révoltée » est un média indépendant de l’agglomération nantaise, très actif depuis des années autour de l’aéroport Notre-Dame des Landes, puis de la mort de Steve Caniço noyé en fuyant une charge policière lors de la fête de la musique en 2019, du soutien aux Gilets Jaunes et du mouvement social en général... Les relations étaient depuis toujours très tendues avec la police et les autorités locales, et le milieu antifa, puissant sur la ville, se retrouvait autour de ce site internet de contre-information très connu, qui s’apprêtait à publier une revue « Construire la contre-attaque ». C’est-à-dire que ce courant (proche des autonomes et des libertaires) s’apprêtait à passer d’un média d’information numérique à une forme plus organisée autour d’un organe de presse.

Aujourd’hui, suite à une manifestation vendredi dernier 21 janvier contre l’extrême-droite et les mesures liberticides, aux affrontements qui ont suivi avec la police, et à la demande de la présidente de région, Darmanin a saisi le prétexte pour engager une procédure de dissolution de ce média.
Pendant que les néofascistes paradent sans inquiétude (car on sait que les dissolutions de Génération Identitaire et des Zouaves de Paris n’ont pas changé grand-chose), c’est à tous les opposants radicaux que s’attaquent Macron, Darmanin et leurs sbires. Qu’ils soient syndicalistes de classe, écologistes radicaux, antifas, tous les empêcheurs d’exploiter en rond sont dans le collimateur des bourgeois.
Pendant ce temps, les racistes, les homophobes, les fascistes et les factieux passent en boucle sur toutes les télévisions sans être inquiétés.
Avec la crise générale du capitalisme, la tendance à la réaction ne fait que s’aggraver et la répression en est la manifestation.

L’OCML Voie Prolétarienne assure tous les camarades regroupés autour de Nantes Révoltée de sa solidarité pleine et entière. Nous sommes dans le même camp face à la réaction capitaliste.
Ils peuvent dissoudre certaines structures, ils peuvent interdire des médias gênants, ils ne peuvent empêcher les graines de la révolte de germer !
Conscience, organisation, action, c’est en s’appuyant sur la révolte qu’on construira un futur débarrassé de l’exploitation capitaliste !

On a raison de se révolter !

Une pétition en ligne circule, nous invitons tous nos contacts et lecteurs à la signer et la faire connaître : https://www.change.org/p/contre-la-dissolution-de-nantes-révoltée-pour-la-liberté-d-expression

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