Faire face au front raciste et capitaliste Macron-Darmanin-Le Pen !

En 2017, Macron se la jouait "progressiste" pour être élu. Ensuite, ce furent 5 années de politique pro-capitaliste et pro-impérialiste sans complexe. Pour cela, il s’est appuyé sur les idées réactionnaires, chauvines, xénophobes comme les autres gouvernements de Droite et de Gauche avant lui.

Ce furent 5 années d’islamophobie, de persécution des sans-papiers, de multiplication des crimes policiers racistes. On continue à laisser les bateaux de migrants couler en Méditerrannée. On harcèle les réfugiés et leurs soutiens à Calais.

En 2022, Macron assume de chercher à s’entendre avec le RN de Le Pen pour s’assurer une majorité au Parlement. On peut donc craindre le pire. Darmanin a déjà annoncé un loi anti-immigrés très grave, avec rétablissement de la "double peine" (expulsion des étrangers condamnés), la possibilité d’expulser celles et ceux arrivés en France avant l’âge de 13 ans...

On a raison d’accueillir les Ukrainiennes et Ukrainiens qui fuient la guerre barbare lancée par Poutine. Mais le "deux poids deux mesures" par lequel on refuse le même accueil aux Afghan-e-s, Erythréen-ne-s, Malien-ne-s, Syrien-ne-s est insupportable. C’est une sélection raciste en fonction de la couleur de peau et de la religion.

Les immigré-e-s, les réfugié-e-s, les sans-papier-e-s sont engagé-e-s dans une lutte de longue haleine. Aujourd’hui, en Région parisienne, des travailleurs sans-papiers sont engagés depuis octobre 2021 dans une lutte pour la régularisation et contre la précarité à RSI (Gennevilliers), DPD (Coudray-Montceaux, dans le 91) et Chronopost (Alfortville). Organisés par le CTSPV et Solidaires, ils sont en grève et tiennent des piquets devant ces entreprises. Leur lutte est difficile, mais c’est le seul chemin. Soutenons-les !

On constate que vouloir négocier les régularisations dans le respect des cadres imposés par l’Etat (notamment la circulaire Valls) ne mène à rien. Quelques-uns s’en sortent, mais la majorité des sans-papiers n’a aucune chance, et les collectifs et syndicats s’épuisent dans la paperasse. Il faut construire des organisations de lutte de masse radicales, indépendantes, démocratiques pour changer de force les règles du jeu, imposer les régularisations et la libre-circulation.

Nous ne voulons pas du cas par cas ou des critères, nous voulons la régularisation sans conditions de tous les réfugié-e-s et sans-papier-e-s !

Nous voulons l’abrogration de toutes les lois racistes pondues par la Gauche comme par la Droite !

Nous voulons l’accueil inconditionnel de toutes celles et ceux qui fuient la misère et les guerres attisées par les gouvernements et les capitalistes français, américains, russes !

Nous voulons construire l’unité de classe des exploité-e-s et des opprimé-e-s, quelle que soit leur couleur, leur religion ou leur nationalité, pour renverser ce système capitaliste, impérialiste et raciste !