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Les surprofits... et les pièges !

Partisan Magazine N°20 - Décembre 2022

D’un côté notre pouvoir d’achat grignoté à belles dents par la hausse des prix, de l’autre des entreprises qui font des superprofits et des patrons qui s’accordent des super-augmentations de salaires. On a raison de se révolter – vieux slogan maoïste !
Les travailleurs de Géodis Gennevilliers, par exemple, ont appris que leurs directeurs, en plus de leurs salaires mensuels de 15 000, 16 000 et 17 000 euros, s’octroyaient une petite prime de fin d’année de 300 000 euros. Il n’y a pas que les actionnaires qui empochent le produit du travail de ceux qui sont payés au SMIC ou juste au-dessus.
Et du côté des actionnaires, il n’y a pas que les profiteurs de guerre, comme Sanofi, dont les profits ont gonflé grâce aux morts et aux blessés de la Covid ; CMA-CGM, qui a profité de la reprise du fret maritime de l’après-Covid (En un an, la richesse de la famille Saadé, qui détient le groupe, est passée de 6 à 36 milliards de dollars) (1) ; et bien sûr TotalEnergie, qui a des résultats extraordinaires grâce à la guerre en Ukraine et à la hausse des prix de l’énergie. « On estime entre 80 et 90 milliards d’euros le montant du « surprofit » engendré par les 150 plus grandes entreprises françaises en 2021 ».

Il y a de quoi se révolter. Et quand on est en lutte, on apprécie tous les soutiens. On sait bien que le problème est général, national et même mondial. Donc politique. La meilleure perspective est l’élargissement de la lutte à d’autres travailleurs. Quant aux soutiens politiques, c’est moins évident. (...)

La suite de l’article complet en téléchargement sous forme maquettée au format pdf ci-contre.

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