Le « 7 septembre pour le respect de la démocratie ? » On nous prend pour des crétins !

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Nous ne manifesterons pas. Mieux, nous appelons à boycotter cette mascarade !

Coup d’Etat ? Complot ? Respect des Urnes ? Mais quel complot en vrai ? Le système parlementaire bourgeois s’est lui-même bloqué en trois tiers, aucune majorité nulle part.
Macron manœuvre pour conserver le pouvoir, l’extrême-droite attend les présidentielles, la gauche réformiste prétend former le gouvernement.

Tous ces politiciens de « gôche », jusqu’au NPA, ne jurent que par les élections, le respect du « suffrage universel », ils nous enfument. De magouilles en tripatouillages, de calculs en coups tordus, ils n’aspirent qu’à être califes à la place du calife, en bon gestionnaires du capital, en nous jurant, la main sur le cœur, qu’eux sauront être humains, tenir compte de nos besoins – même s’il n’est évidemment pas question de toucher à l’exploitation. Mais au premier accroc dans la conjoncture capitaliste, ils nous chanteront que ce n’est plus possible, qu’il faut être raisonnable, qu’il faut l’austérité, qu’on ne peut pas accepter toute la misère du monde et ainsi de suite. Comme à la libération en 1945, comme avec Mitterrand en 1983, comme Syriza en Grèce, comme Podemos en Espagne et ainsi de suite.
Et une fois de plus on aura été roulés dans la farine, à attendre le tour suivant, et chaque fois la réaction avance, qu’elle s’appelle Macron ou Le Pen.

On nous chante que la démocratie c’est les élections, c’est le choix du gouvernement ? Quelle blague. Bilan des gouvernements depuis 80 ans : crise et restructurations, 30 lois anti-immigrés (droite et gauche successivement), guerres et aventures coloniales et impérialistes (droite et gauche), développement de la précarité, de la flexibilité, de la misère et de l’austérité, violences policières, attaques contre l’école et la santé. Ce sont les capitalistes qui imposent leurs lois, eux-mêmes insérés dans la guerre économique mondialisée, la concurrence de plus en plus féroce entre monopoles, entre blocs impérialistes en recomposition. Le gouvernement, c’est leur quartier général.

Il y a un moment où il faut ouvrir les yeux. Il faut arrêter de mettre notre sort dans les mains de ces faux amis. Il faut prendre un autre chemin que de suivre tous ces experts politiciens qui soi-disant veulent notre bien et ne nous apportent que résignation et régression.
Il faut prendre nos affaires en mains. Bien sûr, vu là où on en est, on va commencer « petit ». Par regrouper tou.te.s les plus convaincu.e.s, syndicalistes, féministes, écologistes, antifas, anti-impérialistes, tou.te.s celles et ceux qui ne veulent plus se laisser faire, qui refusent ce « système », pour comprendre, pour construire un programme, pour s’organiser. Ça va prendre du temps, c’est sûr, on ne rompt pas comme ça avec tous ces réformistes qui nous entraînent à l’impasse depuis des décennies.

C’est notre chemin, à nous maoïstes de Voie Prolétarienne. Nous avons commencé à analyser les échecs des révolutions passées, les échecs des soulèvements et révoltes qui ne débouchent finalement sur rien, la nature de ces réformistes, les « lieutenants du capital » comme disait Lénine, des vrais ennemis qui se cachent et pas des amis « de notre camp » qui se trompent comme nous le chantent les trotskistes ou les anarchistes.

Maintenant, nous appelons tous les militants sincères et radicaux à réfléchir, à nous contacter, à s’engager avec nous. Le chemin est long et sinueux, et nous n’avons aucune recette miracle, nous ne promettons aucun futur radieux, ça va prendre du temps. Mais nous voulons construire, ensemble et collectivement, la voie de notre libération.
En vrai, nous n’avons pas le choix, chacun doit le mesurer.

Socialisme ou barbarie, révolution ou soumission !

En avant vers le regroupement des vrais prolétaires anticapitalistes, en avant vers la reconstruction d’un parti des exploités !