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Gagner la bataille de l’emploi !
Juillet 2011
Un plan de fermeture à PSA… à prendre au sérieux
Conséquences de ce plan : 6000 emplois au moins en France et 2500 en Espagne. Le double avec les sous-traitants, les fournisseurs, etc. Cela n’arrangera pas le chômage en France dans le Nord et en Seine St. Denis, où plus que 50% des jeunes sont au chômage.
Et pour ceux qui resteront, il faudra, disent les patrons « être plus compétitif », c’est dire pour nous hausse des cadences, baisse des salaires et surtout il faudra « la fermer » pour ne pas mettre « en danger » l’usine.
L’année dernière, patrons et gouvernement ont reporté la crise sur les sous-traitants, – les 7 milliards du gouvernement n’ont pas empêché la disparition de 30 000 postes chez les fournisseurs - aujourd’hui, ils s’attaquent au cœur de la production.
Plein phare sur la logique capitaliste
La crise est bien là : baisse des ventes, baisse de la rentabilité alors même que les profits augmentent. Le capitalisme a produit trop de véhicules en exploitant jusqu’à la corde le travailleurs. Le capitalisme mondial (la GM, Fiat, Toyota, Renault, PSA,..), pour s’en sortir, « restructurent » : il ferme ou ouvre des usines selon ses besoins de profits. Il multiplie les équipes, le travail du week-end, la flexibilité des horaires, augmente les cadences, la précarité …. Résultat : chômage en hausse, pouvoir d’achat en baisse, la santé sacrifiée tout comme l’espoir d’une vie meilleure. La logique capitaliste veut que les travailleurs payent la crise : on les jette, on les déplace, on les consomme comme une vulgaire marchandise.
Le patron de PSA Varin a dit : « il faut voir le problème global de PSA »
Et il dit vrai. Le problème des capitalistes, ce sont les concurrents. C’est la loi des loups ! Manger ou être mangé par les autres. Faire encore plus de profits, être plus compétitif que le concurrent. C’est leur problème et aussi le notre. Car dans cette guerre économique ce sont nous les petits soldats, qui iront demain pointer au chômage.
Cette logique capitaliste s’impose à tous parce que le profit est roi : gouvernement de droite ou de « gauche », ils sont forcés de suivre. Pas d’alternative dans ce système.
Alors comment en sortir ?
Il y a ceux qui disent qu’il faut « produire français », dans le cadre national (comme le « Front National » et même certains qui se disent de gauche). La bonne blague car, nous le savons, dans une bagnole, il y a aujourd’hui des pièces qui viennent du monde entier, et ce qui sort de l’usine est vendu dans le monde entier. Et ce que nous consommons tous les jours, nos habits, ils viennent d’où ? La production est internationale. Et c’est le capitalisme financier qui dirige la barque.
Puis il y a ceux qui parlent de « contrôler » les entreprises ; « d’obliger » les capitalistes « à répartir le travail entre tous »… Très bien, mais qui va les obliger ? Un « bon gouvernement » ou les travailleurs ? Et avec quels moyens ?
Contrôler l’économie et diriger l’Etat, le prendre pour le transformer, le mettre au service du collectif et gérer l’ensemble de la société pour les besoins de tous. Pour libérer le travailleur du joug capitaliste. OUI ! Mais cela demande une révolution. C’est ça la vraie solution et elle est universelle. Pour sortir de la crise au profit du travailleur, il faut renverser le capitalisme et ériger le socialisme révolutionnaire.
Se préparer dès aujourd’hui à la bataille
Le nationalisme nous soumet à « nos patrons français » et divise les travailleurs entre boîtes, entre nationalités et entre pays.
Dans le monde entier, les ouvriers s’opposent aux patrons. Notre organisation, Voie prolétarienne - Partisan, s’engage pour l’unité ouvrière internationale contre toutes formes de nationalisme. C’est pour cela que nous participons et construisons le Conseil International des Travailleurs de l’Automobile (CITA).
Tenir compte de l’expérience
L’expérience de 30 ans de crise, de bouleversement économique et financier dans le monde montre que nous les travailleurs exploités, nous sommes « obligés » de lutter sous peine de périr.
- Contre la perte d’emploi, pour le maintien de tous les postes de travail, pour l’embauche des intérimaires
Pour la réduction du temps de travail (partage du travail entre tous), avec maintien du salaire.
* Plus que jamais dans la tourmente qui s’annonce nous devons nous unir : Tous ensemble pour gagner la bataille de l’emploi !
Regardons plus loin nos avenirs collectifs : il faut se regrouper au niveau politique – pour une alternative au capitalisme. Réfléchissons ensemble à l’intérêt ouvrier. Et « le moins pire » aux élections, c’est encore et toujours trop grave. Compter sur nous même pour reconstruire, nous, les travailleurs exploités, le Parti de la classe ouvrière
7ème Conseil international des travailleurs de l’automobile (CITA)
Munich/Allemagne 17 au 20 mai 2012
Rencontrer des centaines d’ouvriers de l’automobile des 4 coins du monde
Échanger et créer un réseau de solidarité ouvrière internationale.
Informez et inscrivez-vous :
www.iaar.de ou auprès des camarades de Partisan


