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PSA Aulnay : C’est eux ou c’est nous !

Lutter pour notre emploi - lutte pour notre avenir

Tract de l’OCML Voie Prolétarienne distribué à la manifestation de PSA Aulnay le samedi 18 février 2012.

Le tract à télécharger en pdf

 

Les élections s’approchent, les politiques défilent à la porte de PSA ou dans les manifestations, on a des promesses tant qu’on en veut.

 

Quelque part, c’est bien : la question de l’emploi, de la vie des ouvriers de PSA, sort de l’usine.
Ça devient une question politique dans tout le département, et même au-delà en France. Le sort d’Aulnay est étroitement lié à celui de l’usine de Sevelnord près de Valenciennes. PSA projette de délocaliser la production à Poissy ou Mulhouse, et même encore au-delà puisque l’usine de Madrid en Espagne est aussi sur la sellette dans le même plan de restructuration.
Aujourd’hui, les camarades de PSA Aulnay sont à l’avant-garde du combat pour la défense de nos conditions de vie d’ouvriers, et c’est ce qui nous réunit autour d’eux.

 

Les politiques nous promettent monts et merveilles, comme Sarkozy avec les Lejaby ou à Photowatt. C’est un coup de pub électoral ! Mais qui nous dit la vraie vérité, celle de notre vie, à PSA ou ailleurs ?

 

Celle du chômage et des licenciements, celle du dos cassé sur la chaîne ou à la machine, des douleurs aux poignets, aux doigts ; celle des horaires de fous, postés ou décalés, lever à 4h du matin ou travail le week-end ? Celle de l’intérim et de la misère, la précarité sans projets, les mois à 800 €, bon à tout, bon à rien, juste un kleenex jetable pour les patrons. La vie de l’ouvrier comme « variable d’ajustement structurel »… comme ils disent.
Nous voulons garder notre travail, nous combattrons avec les ouvriers de PSA contre les licenciements, parce que c’est essentiel.

 

Mais nous voulons bien autre chose…
Nous ne voulons plus être la chair à canon d’une guerre économique qui n’est pas la nôtre, être les victimes d’un capitalisme qui fait FAILLITE.
 Nous voulons travailler tous et pouvoir embaucher les chômeurs,
 Nous voulons travailler moins et partager le travail,
 Nous voulons travailler autrement, un vrai boulot utile à la société, transformer complètement la production pour qu’on ne perde plus sa vie à la gagner, qu’on ne se détruise pas le corps et l’esprit dans un travail de robots…

Nous voulons une autre vie, dans une autre société !
C’est possible, les richesses et conditions matérielles sont là !
Mais pour cela il faut EN FINIR avec le capitalisme !

Quel candidat propose d’en finir avec le travail à la chaîne, d’interdire le travail de nuit, d’interdire l’intérim ? De réduire massivement le temps de travail, par exemple 30h/semaine sans perte de salaire pour embaucher les chômeurs ?
Non, ils sont tous « réalistes », tétanisés par le respect des règles du jeu du capitalisme, la concurrence, le marché.

 

Nous notre problème, ce n’est pas la concurrence, de « fabriquer en France », ou d’accepter on ne sait quels sacrifices supplémentaires, notre problème c’est de nous regrouper, de nous organiser d’abord pour nous défendre avec détermination, ensuite pour en finir avec cette société, pour une vraie RÉVOLUTION, un monde nouveau où nous, les prolétaires, nous serions les maîtres.
L’utopie, c’est au contraire de rêver à un capitalisme à visage humain, d’imaginer qu’on peut adoucir l’exploitation. Être réaliste, c’est regarder la réalité en face, l’affronter.

Les militants de Voie Prolétarienne n’ont pas peur de la réalité, ils regardent nos ennemis droits dans les yeux pour les combattre radicalement et sans concession, pour préparer notre libération, pour construire les conditions de la révolution !

Le combat, il ne peut être que MONDIAL !

La crise de l’automobile est totalement mondialisée, la guerre est féroce entre les requins qui nous exploitent. Au Maroc, en Pologne, en Corée, en Inde ou en Turquie, dans les usines de PSA, Renault, Ford, Toyota ou GM, les capitalistes ne savent que nous exploiter toujours plus.
Le capitalisme a fait FAILLITE, il n’a aucune solution à proposer, pour une société harmonieuse, seulement plus de misère, comme en Grèce.

 

La crise est mondiale, le combat des ouvriers de l’automobile doit l’être également.
Préparer une autre vie dans une autre société, c’est aussi nouer des relations de solidarité, de coopération, de fraternité et de combat commun avec nos collègues du monde entier. Nous ne sommes pas en concurrence, nous n’avons que faire de l’individualisme et du nationalisme qu’on veut nous imposer partout.
Aussi, nous participerons à la 7ème rencontre du Conseil International des Travailleurs de l’Automobile qui se tiendra du 17 au 20 mai à Munich, en Allemagne.
Et il faut que tous les camarades de l’automobile y participent, contactez-nous !