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Hollande, contre Sarko ? Non ! Pour faire barrage à la réaction raciste et décider de notre avenir, Organisons-nous !

Tract - 1er mai

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Le 6 mai, deux candidats pour la bourgeoisie !

Le président sortant, qui a si bien défendu les riches, les bourgeois de toute espèce, affrontera Hollande, qui ambitionne de servir les mêmes maîtres. Hollande n’ira pas fêter sa victoire au Fouquet’s, mais il est déjà allé à Londres donner des gages aux financiers, et se propose aujourd’hui de réunir après sa victoire les patrons des entreprises du CAC 40, pour discuter avec eux de l’avenir de la France. Hollande, pas plus que Sarkozy, ne critique le travail qui nous use, la pression hiérarchique écrasante, la course à la productivité qui conduisent certains d’entre-nous au suicide. Il ne s’attaque pas à l’inégale répartition de la richesse. Ne dit rien sur les salaires, rien sur le drame du chômage et la précarité. Sur la Santé : faut-il seulement réparer des travailleurs usés ? Eduquer : oui, mais pour faire des hommes et des femmes libres, maîtres de leur vie, et pas seulement pour fournir les forces de travail dont le capital à besoin. Hollande est silencieux aussi sur l’égalité entre les hommes et les femmes, ou entre français et immigrés. Pas de régularisation de tous les sans-papiers. Il n’est pas prêt à abandonner le nucléaire. Comme Sarkozy, il a soutenu l’intervention contre la Libye, et appuie l’Etat colonial qu’est Israël. Il défend aussi les intérêts de l’impérialisme français partout dans le monde …. Malgré l’aversion que nous avons pour Sarkozy, nous ne choisirons pas entre deux politiques également au service de nos exploiteurs, deux politiques qui nous feront payer le remboursement de la dette et le redressement des capitalistes.

L’absence de perspective fait le lit du FN !

Nous connaissons tous des ouvriers qui ont voté FN. Dans certaines villes ouvrières, ce parti arrive en tête ou en seconde position. Comment détourner ces ouvriers d’un choix contraire à nos intérêts ? Comment lutter contre Sarkozy qui fait de ceux d’entre nous qui sont immigrés la cause des problèmes sociaux ? Comment lutter contre Hollande et sa politique libérale qui laissera dans la galère beaucoup d’entre nous et ne les détournera pas du FN ? JL Mélenchon a fait du recul du FN un enjeu. Il a échoué. Il a démasqué les tromperies de Marine Le Pen. Mais si des ouvriers se trompent en votant pour elle, il ne suffit pas d’argumenter contre. Il faut proposer des perspectives et organiser autour d’elles. Il faut construire les solidarités de lutte qui nous permettent de résister au rouleau compresseur du capitalisme en crise, dans les syndicats, les associations, les comités de lutte. Résister aujourd’hui en préparant notre alternative au capitalisme, et le pouvoir des ouvriers.

Notre peuple ouvrier n’est pas celui de Sarkozy, Le Pen ou Hollande !

Notre « peuple ouvrier » est celui des révoltés de juin 1848 exigeant du travail pour tous, celui de la Commune de Paris de 1871, mettant à la tête de ses bataillons des étrangers, celui des FTP Partisan, Français et Etrangers, de la Résistance. En font partie celles et ceux qui ont subi ou subissent l’exploitation et la domination impérialiste française et qui ont combattu conte elle pour leur liberté, comme en Algérie il y a plus de 50 ans. Notre « peuple ouvrier » est celui des hommes et des femmes, de toute origine nationale ou religion, qui construiront une société nouvelle sans exploitation ni domination. Notre peuple est solidaire avec tous ceux qui sont pourchassés pour leurs luttes pour la liberté et contre l’exploitation. Notre classe multinationale est Rouge, pas tricolore.

Notre peuple exploité veut le pouvoir !

Ça suffit, les « larmes de crocodiles » de ceux qui nous plongent dans la galère et puis disent ensuite comprendre « notre souffrance » et le vote FN. Oui ! Nous souffrons sous le capitalisme. Alors nous allons le renverser ! Mélenchon a remis au goût du jour la Révolution française en appelant à « prendre le pouvoir ». Mais le prendre, c’est déjà s’emparer de la politique, pas juste le temps des élections, mais tous les jours, pour construire notre force, ici et maintenant, dans notre boite, notre quartier, notre ville, pour résister comme le font beaucoup d’entre nous à PSA, Fralib, les femmes des quartiers, les sans-papiers. Prendre vraiment le pouvoir, c’est l’arracher des mains des bourgeois. Nous ne leur demanderons pas leur accord pour les priver de leurs pouvoirs économique et politique. Jamais nous ne le pourrons par le vote. Nous choisirons nos représentants dans notre classe : ouvriers et prolos, hommes et femmes, français ou immigrés. Pas des « professionnels de la politique » qui nous « rendent des comptes » tous les 5 ans ! Prendre le pouvoir c’est ne plus signer des chèques en blancs. Les élus du peuple n’auront pas les privilèges de nos « représentants actuels ». Plus question de dire : un tel est Français, un tel est Etranger. Tous les exploités auront les mêmes droits et seront éligibles dans tous les domaines.

Prendre le pouvoir pour « travailler tous, moins, autrement » !

Chômage, travail à la chaîne, travail en équipes, de week-end ou de nuit, ne sont pas une nécessité de la production en général. Ils ne se justifient que pour assurer la prospérité du capital. Supprimer le travail à la chaîne, le travail en équipes alternées, c’est possible. Travailler autrement, c’est travailler moins (20 heures par semaines). C’est possible n mettant la productivité de notre travail au service de tous, en répartissant le travail entre tous, en ne produisant que des marchandises ou services, indispensables au bien-être collectif, en supprimant les gaspillages, et en transformant les modes de consommation. Travailler autrement c’est décider de quoi produire, comment, dans quelles conditions sociales et techniques. Ne plus être des rouages manipulés par les experts des bureaux de méthodes et les ingénieurs. Nous organiserons la production dans les ateliers, et dans toute la société.

Sans organisation, nous serons toujours contraints à voter pour les faiseurs de promesses !

Nous ne sommes pas de doux rêveurs qui pensent que la révolution sortira des urnes. Alors, nous nous organisons pour la préparer dans un Parti communiste et internationaliste, capable de faire l’unité de tous, en combattant le racisme et le sexisme. Nous organiser, c’est prendre aujourd’hui le pouvoir sur notre vie, que le capitalisme nous vole, et ne plus affronter seul la crise et la galère. C’est changer notre quotidien, par la solidarité et la lutte, pour changer toute la société demain. C’est pour cela que nous construisons l’OCML-Voie Prolétarienne, une organisation communiste, pour passer de la résistance à la révolution ! Le 1er mai n’est pas la « fête du vrai travail » mais la journée internationale des travailleurs ! N’en déplaise à notre futur ex-candidat président, depuis plus de cent ans, le 1er mai est un jour « chômé » pour la lutte et l’organisation internationale de tous les travailleurs. En Espagne, en Grèce, en Italie, les travailleurs payent durement la crise du système, mais luttent avec courage et détermination. Ailleurs dans le monde, en Asie par exemple, le communisme est de nouveau d’actualité : les peuples du Népal se battent pour la prise du pouvoir, ou encore en Inde où ils contrôlent un tiers du pays. Leurs luttes sont les nôtres, nous en sommes solidaires !

Pouvoir aux hommes et femmes, français(es) ou étrangers(ères), qui sont prêts à construire une société sans exploitation ni domination !

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