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Austérité généralisée ? Résistance internationale !

Tract 14 novembre 2012

Aujourd’hui, 14 novembre 2012, a lieu la première véritable grève européenne.

 

La crise, qui s’est aggravée en 2008, fait appa­raî­tre combien il est impossible de satisfaire à la fois les intérêts de la majorité qui produit les richesses et ceux des bourgeois et capitalistes qui les accaparent. Partout dans le monde, les conditions de vie des exploités sont attaquées et dégradées, pour sauver temporairement le capitalisme.
Ce que vivent les grecs ou les espagnols au­jour­d’hui, le chômage de masse, la baisse des salai­res, les expulsions de leurs logements, la misère et la galère généralisées, nous savons bien que cela risque de nous arriver demain.
Et c’est ce qui frappe déjà depuis les années 1980 les pays dominés, d’Afrique en particulier, à qui le FMI et la Banque Mondiale ont imposé des « plans d’ajus­tement » sacrifiant les servi­ces de santé, d’éducation et la vie des exploités, pour le remboursement des banques impérialistes.

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Les pays européens sont liés économique­ment : les bourgeoisies nationales hésitent sans cesse entre solidarité et concur­rence. Si elles laissent tomber la Grèce, elles risquent de plonger avec elle, alors elles lui prêtent au prix le plus fort. Pourtant, les capita­listes français et alle­mands ont largement profité de l’inté­gra­tion de la Grèce dans l’Europe, ils ont détruit l’industrie grecque au profit de l’impor­tation de leurs produits, en prêtant de l’argent à des taux indécents... Et aujourd’hui en imposant chaque mois de nouvelles mesures anti-sociales pour garantir le rembour­sement des prêts et le versement des intérêts.

 

La crise du capitalisme n’est pas une question de mauvaise gestion, elle est dans sa nature ! Pour rétablir sa prospérité, il détruit des emplois et des usines, augmente le temps de travail et la pénibilité, baisse les salaires ! Et quand c’est insuffisant il déclenche des guerres…

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Le PS est un excellent gestionnaire de cette concurrence capitaliste : la « compé­titi­vité » est bien une politique pour baisser les salaires et aug­menter l’exploitation. Les patrons et action­naires sont enchantés ! D’autant plus que le PS promet la « paix sociale », imposée au peuple au nom d’intérêts supé­rieurs (les intérêts du capital sont toujours pour eux supérieurs à ceux du travail).

 

Non, il n’y a pas de paix, cette politique française et européenne est une guerre contre les travail­leurs. Aujourd’hui, ce sont les travailleurs des pays les plus touchés – la Grèce, l’Espagne et le Portugal – qui sont à l’avant-garde de la lutte. Mais pour la première fois, nous sommes tous ensem­ble. C’est un début, modeste encore pour les pays du nord de l’Europe, mais c’est une étape importante. C’est non seulement l’internationalisa­tion né­cessaire de la riposte, mais aussi sa politisation.

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Internationaliser notre combat contre les exploiteurs :

 

• C’est refuser le consensus nationaliste, celui d’extrême-droite avec son racisme comme celui de gauche avec son patriotisme.
• C’est refuser l’alliance avec nos exploiteurs, dont nous sortons à tous les coups saignés,
• C’est dépasser les frontières de l’entreprise ou du pays pour construire un large mouvement européen et mondial de refus,
• C’est renforcer les actions de solidarité internationale et les rencontres de travail­leurs,
• C’est lutter main dans la main avec les travailleurs des pays pillés par l’impérialisme français, en Europe et dans le monde.
• C’est se donner les moyens de renverser ce système injuste, tyrannique et destructeur,
• C’est construire notre organisation, notre unité et notre indépendance !

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