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NON, Hollande et Parisot, la vie ne doit pas être précaire comme l’amour et le travail ! De votre société, on n’en veut pas !

Tract - 05 Mars

Une régression catastrophique

L’accord du 11 janvier entre le MEDEF et la CFDT est une nouvelle catastrophe, une de plus à la suite de tous les accords précédents depuis des années, depuis par exemple la flexibilité introduite avec les 35 heures. Cet accord est une formidable régression, la concurrence accrue, l’avenir des travailleurs sacrifié à l’avenir incertain du capitalisme.
« Faites des sacrifices aujourd’hui, cela garantira votre avenir de demain », voilà ce qu’on nous chante. Juste pour mémoire, les Contis y ont cru, ont accepté le retour aux 39h pour voir la boîte fermer ensuite.

La perspective d’une vie toujours plus précaire…

La seule chose qui est sure, immédiate et concrète, c’est que ça nous fait une vie désagrégée, sans droits collectifs, sans avenir assuré, sans stabilité. Une vie flexible et précaire, soumise aux flux tendus de la guerre économique mondialisée.
Cet accord, c’est un projet de société. « La vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne serait-il pas précaire ? » c’est déjà ça que nous promettait Parisot il y a trois ans. On y est.
Facile quand on est bourgeois, quand on est aux manettes et qu’on peut choisir.
Facile quand on en a plein les poches et que quoiqu’il arrive l’avenir est assuré. Eux, les bourgeois, ils ont la stabilité assurée !
Mais pour nous, les ouvriers, les prolétaires, les travailleurs, pour les camarades de PSA, de Goodyear, de Renault, pour tous les travailleurs des bagnes que sont les PME, pour les chômeurs et précaires, c’est une vie encore plus dure. Ce sont des jeunes qui sont contraints de rester chez leurs parents, ou d’y revenir. C’est les Restaus du Cœur et le RSA. C’est la queue à Pôle Emploi, pour rien. C’est l’impossibilité de faire un quelconque projet même pour les mois à venir…
Ils construisent pour nous une vie de merde, de plus en plus dure et incertaine.

Nous voulons un autre monde…

Nous voulons un avenir, nous voulons une stabilité – et ce n’est certainement pas l’immobilisme ! Nous voulons travailler tous, moins, autrement, en finir avec cette vie de fous qui casse les uns au travail (la chaîne, les cadences, les horaires, le despotisme des petits chefs…) et laisse les autres dans la misère.
- Et aujourd’hui, ça veut dire « Zéro licenciement », et « partage du travail avec des salaires décents » !
Nous refusons la concurrence et l’individualisme, ce monde de guerre économique et militaire, de domination dont nous ne sommes que la chair à canon. Nous voulons un monde d’égalité et de relations d’amitiés entre les peuples.
- Et aujourd’hui, ça veut dire (entre autres) le retrait de toutes les troupes à l’étranger et l’utilisation des milliards ainsi récupérés pour les intérêts du peuple.
Nous voulons un avenir pour nous et nos enfants.
Nous voulons un espoir de vie meilleure, de solidarité, de fraternité, où nous puissions êtres maitres de notre vie et de notre futur.

Hollande trace la voie à Parisot

Que nous proposent-ils tous ? Et bien toujours plus de sacrifices, des politiciens qui disent tous la même chose et nous promettent toujours pire, des plans ajustements structurels à répétition comme dans le passé en Afrique ou en Amérique Latine, aujourd’hui en Europe, la précarité comme mode de vie.

 

Hollande ? C’est la continuité de Sarkozy, juste plus habile et moins provocateur. Sur l’accord du 11 janvier, il a joué fin et en toute conscience pour en arriver là sans se mouiller directement, au nom du « dialogue social », la collaboration de classe, quoi.
Le gouvernement PS ? Il est là pour faire passer les mesures les plus rudes, en évitant les vagues et la colère du peuple. Il retire les troupes d’Afghanistan pour les envoyer au Mali. Il poursuit la politique de Hortefeux / Besson / Guéant sur les sans-papiers. Il finance les bétonneurs à ND des Landes (Nantes) ou à ITER (Cadarache). Il propose aux enseignants de travailler plus pour rien, et tant pis pour les enfants qui n’en pourront plus de fatigue. Et voilà qu’il nous prépare une nouvelle attaque contre les retraites, dans la droite ligne de Sarkozy.

 

Nous n’avons rien à attendre de ce gouvernement. RIEN. Et certainement pas une quelconque loi pour nous défendre, par exemple pour les licenciements comme le rêvent certains…
Ce gouvernement n’est là que pour nous enfumer. Nous empêcher de réfléchir par nous-mêmes. Nous ligoter dans la toile d’araignée du capitalisme, en supprimant nos droits collectifs pour de soi-disant garanties individuelles comme si on n’avait pas le choix : « la vie précaire, l’amour précaire, le travail précaire… », avec en prime « si c’était les autres ce serait pire »…

 

Maintenant, il va falloir que nous prenions ensemble nos affaires en main, que nous sortions de cette prétendue opposition entre la gauche et la droite.
Il va falloir nous retrouver, nous regrouper, nous organiser sans écouter tous ces politiciens qui ne font que penser à la prochaine élection. Il va falloir reprendre le chemin de nos anciens, celui d’une REVOLUTION – pas moins – , au sens propre, pour remettre le monde à l’endroit, sur ses pieds et pas sur sa tête. Une révolution où les mots « socialiste » et « communiste » reprendront le sens et l’espoir qu’ils portaient dans le passé.

 

Il y a trop de tout, et pourtant c’est la misère – c’est à peine imaginable. Nous, nous disons qu’un autre monde est possible !

 

Oui, camarades, aujourd’hui on se mobilise contre la vie précaire que nous font le gouvernement et le MEDEF. On se mobilise contre l’intervention militaire au Mali. On se mobilise pour la régularisation des sans-papiers. On va devoir une nouvelle fois se mobiliser pour défendre nos retraites. On se mobilise pour l’éducation de nos enfants, pour le maintien d’une santé de qualité.

 

Mais tout cela, c’est bien parce que nous voulons une autre vie dans une autre société, sans Hollande ni Parisot, ni un quelconque autre politicien bourgeois, et c’est à cela qu’il nous faut travailler !

 

4 mars 2013

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