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Loi Macron : le gouvernement PS continue sa guerre contre les travailleurs !

La loi Macron, c’est la dernière couche d’un impressionnant empilage de lois anti-ouvrières destinées à préserver les intérêts capitalistes malmenés dans la concurrence mondialisée.
La loi Macron, c’est toujours plus de flexibilité, de précarité, de souffrance au travail et de chômage :
- La justice prudhommale est mise au pas pour briser ce qui reste souvent notre dernier recours, avec à la clé engorgement des tribunaux et jugements expéditifs encore plus défavorables aux prolétaires.
- L’indépendance déjà toute relative de l’inspection du travail est bafouée, avec l’enjeu pour les patrons de pouvoir échapper aux sanctions… et donc la perspective pour eux de pouvoir transgresser le droit du travail en toute impunité.
- La médecine du travail est liquidée, accusée de prononcer beaucoup trop d’avis d’aptitude comportant des restrictions ou des aménagements de poste ce qui empêcheraient de fait tout licenciement. C’en est bien fini de la prise en compte de la pénibilité, tant pis pour ceux qui n’arrivent plus à suivre.
- Les procédures de licenciements pour motif économique sont simplifiées, avec le renforcement de l’arbitraire patronal de pouvoir se débarrasser de qui on veut, quand on veut, où on veut.
- L’exploitation des travailleurs handicapés est renforcée, l’employeur les utilisera pour des périodes dites de « mise en situation en milieu professionnel » mais il ne les paiera pas, pas plus qu’il n’aura l’obligation de les embaucher.
- Et bien sûr, le travail le dimanche et la nuit, sur la base du « volontariat », une liberté qui vise toujours plus essentiellement les femmes et les jeunes qui subissent déjà temps partiels et horaires décousus.
On le voit, avec la loi Macron, c’est moins de recours et moins d’amortisseurs, c’est une confrontation plus directe à la violence de l’exploitation. Mais c’est en parallèle autant d’illusions perdues sur les prétendues solutions réformistes d’un capitalisme à visage humain, régulé et respectueux.
La crise est passée par là et a tout balayé. Dans la guerre économique mondialisée, pas question pour les capitalistes de distribuer quoi que ce soit, ne serait-ce que des miettes ; dès lors, ceux qui lient notre avenir à celui de nos exploiteurs n’ont plus rien à proposer.
Maintenant au moins c’est clair, on n’a plus le choix, on ne peut compter que sur nous-mêmes : à l’usine, à l’hôpital, à l’école, dans le quartier, il faut se tourner vers celles et ceux qui n’ont comme nous rien à perdre dans cette société d’oppression et d’exploitation. Regroupons nous dans des collectifs ouvriers, faisons vivre la solidarité ouvrière internationale, promouvons un syndicalisme de lutte de classe.
Pour changer notre vie, c’est toute la société qu’il faudra changer, c’est tout un système qu’il faudra abattre. Organisons-nous, construisons le quartier général des exploités, le Parti de la classe ouvrière.

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