Travail, Famille, Patrie : on "réarme" pour la guerre à venir !

Macron et ses ministres n’ont plus que le mot « réarmement » à la bouche, sept fois dans ses vœux du nouvel an. Réarmement économique, industriel, technique et scientifique, réarmement de l’Etat et des services publics, réarmement de la Nation face au dérèglement du monde, réarmement civique et culturel avec Rachida Dati à la manœuvre, et cerise sur le gâteau, réarmement démographique : faites-nous plus de petits français, on va en avoir besoin.
Le banquier Macron, celui qui gère l’entreprise France, se transforme ouvertement en chef de guerre dans un monde de plus en plus troublé.

Et ce ne sont pas que des mots. Il y a l’uniforme à l’école et la généralisation du Service National Universel pour formater les jeunes. Il y a l’affectation des fonds du livret A aux industries d’armement, avec une hausse de leur production et des exportations, en particulier vers l’Ukraine. Pareil pour le budget de l’armée, et après avoir été chassé de l’Afrique, la France impérialiste intervient de plus en plus en Mer rouge, avec désormais deux frégates lourdement armées et un bâtiment ravitailleur, au plus près du conflit israélo-palestinien et de l’Iran.

Au niveau intérieur, c’est Pôle Emploi qui devient « France Travail », avec la généralisation du travail forcé pour le RSA, le renforcement des contraintes sur les chômeurs. Les agroindustriels toxiques de la FNSEA sont ménagés parce que c’est le réarmement de la puissance économique des exportations, et on caresse toujours la police dans le sens du poil : le meurtrier de Nahel est désormais libre avec 1,5 millions en poche !! Gageons que lors des prochaines protestations, nous sentirons le poids des matraques, des flashballs et des gaz de combat.

Voilà ce que Macron nous annonce pour les années à venir. La préparation pour la guerre qui se dessine, la mise en ordre de bataille de toutes les forces économiques et sociales de la Nation (impérialiste). Peu importe que les contours soient encore flous : le capitalisme donne le cadre des prochaines restructurations.
Nous les ouvrier.e.s, les prolétaires, avec ou sans boulot, avec ou sans papiers, nous sommes la chair à canon de ces guerres à venir, et peut-être même au sens littéral, il suffit de voir les épouvantables carnages barbares en Palestine ou en Ukraine.

Oui, il y a de quoi avoir peur, franchement.
Mais comme dit le proverbe, la peur n’évite pas le danger. Et il n’y a pas cinquante mille solutions pour surmonter la peur, car nous ne sommes ni des Superman, ni Superwoman. La seule manière, c’est le collectif, de se regrouper, de se battre ensemble pour refuser le sort que Macron nous prépare. Eparpillés, isolés, cantonnés à nos petites luttes partielles chacun de son côté, nous serons écrasés les un.e.s derrière les autres.
Les bourgeois impérialistes préparent la guerre, préparons la révolution ! Organisons-nous dans un puissant parti des prolétaires !