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Contre les rapaces capitalistes qui nous empoisonnent : Changer le système !

Tract - Région Parisienne

Du 29 novembre, jusqu’à ce jour le 12 décembre, la COP 21 a montré son inutilité : sommet entre capitalistes afin de continuer à polluer le monde en toute impunité, déclarations écologiques de principe mais continuité d’un système qui exploite la terre et les travailleurs et qui va définitivement rendre la planète invivable. La COP 21 ? Cette vaste mascarade, nous l’avions dénoncée dans les réunions que nous avons organisées. Par exemple il n’y a même pas été question du nucléaire, les investissements dans les centrales à charbon vont continuer…

Mais impossible de parler de la COP 21 sans évoquer l’actualité qui s’y est immiscée. L’état d’urgence mis en place par le gouvernement a permis de réprimer les contestations : interdiction des manifestations, violences policières, interpellations (près de 350 dimanche 29/11, avec comme conséquences une obligation de pointer au commissariat quatre fois par jour et de ne plus participer aux rassemblements interdits sous peine d’une amende de 7000 €), assignations à résidence de manifestants écologistes… L’état d’urgence, sous couvert de lutte contre le terrorisme de Daesh, réprime ouvertement toute contestation. Les manifestants sont traités de casseurs, et le discours de contestation de la COP 21 est passé sous silence.

C’est pourquoi il est important de dénoncer l’état d’urgence et la répression qui l’accompagne ! De dénoncer son caractère de classe, de continuer à manifester, à faire entendre notre voix dans la rue et pas dans les urnes. La voix des prolétaires, ouvriers et employés victimes des conditions de travail, migrants obligés de fuir les pays dominés par les impérialistes, par leurs guerres et leurs désastres écologiques...
Là-bas, les bourgeoisies bombardent ; ici, ils matraquent !

Nous sommes verts parce que rouges !

Verts parce que rouges : car nous voulons travailler tous, moins et autrement ! Sans pesticides ni produits chimiques nocifs pour la santé, sans maladies professionnelles, sans cadences infernales ni chômage, sans morts prématurées ! En décidant nous-mêmes de ce que l’on produit, en fonction des besoins sociaux et non pour dégager du profit. Avec un mode de production communiste, qui protège l’humain et la nature.

Lutter pour l’écologie c’est lutter contre l’exploitation !

Le capitalisme c’est la consommation à outrance, les produits de mauvaise qualité qui ne durent pas, le gaspillage, la consommation de produits inutiles, la malbouffe pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter des produits sains. Nous sommes Rouges parce que nous luttons pour une société débarrassée des grands monopoles capitalistes (agro-alimentaire, énergie…) qui polluent, détruisent les sols, les forêts et les productions vivrières. Nous voulons consommer en privilégiant la qualité, la durabilité et le respect de la santé et de l’environnement. Décider ensemble comment organiser notre vie, décider de quoi, comment, et où produire. Cette liberté élémentaire est impossible sous le capitalisme.

Nous sommes Verts parce que nous luttons pour l’égal accès de tous aux besoins fondamentaux, contre le pillage et la destruction à l’échelle mondiale d’une minorité de la population : la classe capitaliste ! Nous dénonçons la culpabilisation des pays dominés et des prolétaires, comme si trier individuellement nos déchets allait changer quoi que ce soit à la pollution mondiale de Total, Areva... et des grandes puissances impérialistes. La logique même du capitalisme empêche l’immense majorité de la population d’agir sur l’environnement et d’ainsi contrôler véritablement la diminution des gaz à effet de serre ou de la pollution.

Malbouffe agrochimique, risques industriels (amiante, AZF, Fukushima, Tianjin…), pollution, désertification, les capitalistes imposent, les travailleurs et les peuples trinquent ! La COP21 n’a jamais été pas destinée à sauver l’humanité. Jamais le projet des capitalistes n’a été de rendre la vie meilleure (à part pour eux-mêmes), et s’ils se réunissent à l’échelle mondiale autour du climat, c’est pour marchander entre grandes puissances des autorisations de polluer et sauver leurs opportunités d’exploiter toujours plus le travail et les ressources naturelles. Même le climat devient une marchandise, et la COP21 est sa place de marché.

Ce vieux monde se meurt, faisons apparaître un nouveau monde. Nous sommes Rouges parce que nous luttons pour tous les prolétaires, sans frontières, contre l’impérialisme qui nous asservit ! L’écologie est effectivement l’affaire de tous, c’est l’affaire de la classe ouvrière internationale !

Le capitalisme détruit nos vies et la planète : détruisons-le !
A bas la COP 21 et l’état d’urgence !
Contre la répression et l’état policier : solidarité !
Contre leur unité nationale, notre unité populaire !

Concurrence, exploitation, répression, guerre, pollution : Ce monde-là on n’en veut plus !

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