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Face à la catastrophe impérialiste, vive la révolution mondiale !

La crise du système mondial apparaît chaque jour plus grave. Ce sont les règles du jeu de la concurrence entre les grandes puissances impérialistes et les grandes entreprises qui rendent inévitables les attaques contre nos conditions de vie et de travail. Les lois El Khomri, Macron, ANI, sont juste la conséquence sur nos vies de cette guerre féroce. Guerre dont nous sommes la chair à patron, car ce sont nous, les prolétaires, qui produisons les richesses de ce monde. La concurrence entre nos patrons, c’est à celui qui arrivera à nous voler plus de travail, plus de temps, plus de vie que les autres. Parmi nous, ce sont les travailleurs immigrés, les sans-papiers, les femmes, etc. qui payent le plus lourd tribut.

La situation des peuples des pays dominés, elle, est encore pire que la notre ici. Dans le monde entier, la France soutient des dictatures qui défendent ses intérêts au Maroc ou au Congo, ou occupe militairement des pays lorsque ces régimes pourris n’arrivent plus à tenir debout, comme au Mali ou en Centrafrique. Au Moyen-Orient, la France est complice des grandes manœuvres des USA depuis des décennies. Nos gouvernements successifs ont soutenu les dictatures militaires de Bachar El-Assad et de Saddam Hussein, avant de bombarder ou de mettre sous embargo ces pays, déstabilisant les sociétés de ces pays, favorisant ainsi les phénomènes réactionnaires et fascisants comme Daesh. Les impérialistes, pour leurs intérêts et dans leur guerre les uns contre les autres, ne peuvent faire autrement que mettre le monde à feu et à sang.

Les migrants de tous les continents qui cherchent refuge en Europe fuient les conséquences directes ou indirectes des interventions militaires et politiques, et de l’exploitation économique par les puissances impérialistes. Ils ne viennent pas profiter de nos richesses ; c’est l’impérialisme qui en pillant, déstructurant des sociétés et exploitant toujours plus qui pousse aux migrations ! C’est pour cela que notre solidarité va aux migrants, car nous savons pourquoi ils sont ici.
Le racisme, le chauvinisme c’est refuser de voir les causes profondes de la crise, c’est soutenir de fait l’écrasement des peuples par les impérialistes parce qu’on en espère des miettes. Mais notre avenir se trouve dans la solidarité complète avec les peuples et les travailleurs du monde.

Face à tout cela, il faut combattre la résignation. Nous devons prendre les choses en main, même si ce n’est pas facile. Pour enrayer la machine économique capitaliste qui nous écrase, pour ne plus nous laisser faire par ce système politique bourgeois qui décide pour nous mais n’est pas le nôtre. Résister, c’est d’abord une question de survie face à un capitalisme qui nous permet de moins en moins de vivre. Mais cette résistance doit aussi être le début d’autre chose de bien plus ambitieux. Tant qu’il y aura une économie capitaliste, la dictature des patrons, un régime politique au service de la bourgeoisie, nous ne pourrons pas être tranquille. Il n’y a pas d’autre solution que le renversement de l’impérialisme, pas d’autre solution pour nous que de prendre le pouvoir politique et économique ; faire la révolution pour construire une société communiste.

Partout, les prolétaires et les peuples résistent. Eux non plus, de cette société là, ils n’en veulent pas. Les premières victimes du système impérialiste mondial, les peuples dominés, sont aussi ceux qui sont les plus actifs pour son renversement.
Au Moyen-Orient, le peuple Kurde est à l’avant-garde de la lutte contre le chaos engendré par l’impérialisme. C’est pour cela que nous participons à une campagne de soutien au Bataillon International de Libération au Rojava qui se bat aux côtés des combattants et combattantes kurdes, en Syrie. Au Burkina Faso, le peuple a chassé en 2014 le dictateur Compaoré, homme de main de la France, qui paraissait pourtant indéboulonnable, car il était organisé et conscient de sa tâche. Au Maroc, nos camarades bravent courageusement la répression. Le peuple palestinien, lui, résiste toujours à l’écrasement, car il sait que sa lutte est juste face à l’impérialisme et à son chien de garde israélien. Georges Ibrahim Abdallah, combattant communiste arabe, est emprisonné en France depuis 1984 pour avoir participé ici à cette résistance : nous ne l’oublions pas !

Dans plusieurs pays, de véritables révolutions sont en cours, dirigées par des partis communistes maoïstes comme en Inde et aux Philippines. Aujourd’hui, ils nous montrent la voie.
La solution pour changer la société, c’est de nous organiser à tous les niveaux. C’est de construire un véritable parti communiste qui serve de quartier-général révolutionnaire, et de réfléchir et discuter sérieusement pour avoir une vision claire de ce que nous devons faire.

A bas l’impérialisme et le capitalisme ! Vive la lutte révolutionnaire des peuples !

OCML Voie Prolétarienne, 1er mai 2016

Bulletin Partisan de Mai 2016
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