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En finir avec le monde de la loi Travail !

Toujours plus flexibles, la vie découpée en morceaux, voilà ce que nous propose la loi Travail. Nous ne sommes que de la « chair à patrons », nous n’avons plus le temps de « rien ». Notre temps, il est toujours plus contraint, encerclé par les exigences du capital, on court partout.
Nous voulons un temps libéré, du temps pour réfléchir, pour se reposer, pour la vie sociale et les proches. Et pour cela, il faut changer le travail lui-même, changer sa place dans la société !

 

Toujours plus précaires, avec les pointillés du chômage, la loi Travail nous promet une vie encore plus incertaine, ballottés d’une restructuration à l’autre, l’impossibilité de faire des projets d’avenir… C’est l’adaptation aux aléas de la guerre économique mondialisée, et c’est nous qui payons !
Nous voulons la sécurité d’un avenir visible, pour nous et nos enfants. Nous voulons le contraire de la précarité, avoir le contrôle sur notre vie, pouvoir décider !

 

La loi Travail, c’est toujours plus d’individualisation, le cas par cas généralisé, les horaires au boulot, les papiers pour les immigrés, la sélection à l’école.
Nous voulons du collectif, on ne peut pas vivre chacun pour soi. Les capitalistes veulent nous diviser et décider pour nous, serrons les rangs pour un objectif commun !

 

Ce monde c’est aussi celui de la pénibilité, le corps cassé par les conditions de travail, le cerveau abruti par le travail à la con, le stress permanent.
Nous voulons le contraire de la pénibilité. Mettre l’ouvrier au premier plan et pas le profit, changer le travail et donner du travail à tout le monde. Produire en fonction des vrais besoins et pas des exigences de la compétition économique mondialisée.

 

Le monde de la loi travail, c’est une démocratie bidon et en fait une vraie dictature, où les experts en politique parlent et décident à notre place.
Nous voulons une démocratie inégalitaire, d’abord pour les travailleurs, du temps libre, les experts sous contrôle, recomposer travail intellectuel et travail manuel, et décider nous-mêmes du monde que nous allons construire.

 

Mais là où il y a oppression, il y a révolte et résistance. Le capitalisme ne se réforme pas (comme nous le chantent tous les politiciens qui ne parlent plus que de 2017…), il faut le mettre à bas pour commencer à mettre en place ce que nous voulons. C’est une révolution qu’il nous faut !

 

Ce système barbare n’est pas éternel, et ne survit qu’au prix de contradictions de plus en plus violentes. Oui, il faut en finir avec ce monde de souffrances et de destructions, de parasites et de guerres économiques ou militaires !

 

Mais si les exploiteurs sont très bien organisés au MEDEF, au gouvernement, dans les partis politiciens, les travailleurs eux, sont éparpillés, désorganisés – et donc découragés. L’heure est à nous regrouper, bien sûr pour défendre notre peau, mais surtout pour construire notre camp, pour imaginer un autre avenir, libéré de l’exploitation.

 

Bulletin Partisan de septembre 2016
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