Le stage d’été 2017 de l’OCML VP : un moment convivial et politique !

Au cœur de l’été, militants et sympathisants de l’OCML VP se sont réunis dans un super cadre à la campagne afin de discuter, se rencontrer, se former et échanger !
Nos camarades du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, de YDG France (Nouvelle Jeunesse Démocratique, membre de l’ATIK), du Secours Rouge de Belgique, de Revolutionäre Jugend Zürich et Revolutionäre Aufbau de Suisse étaient également partie prenante de cette initiative.
Par ailleurs, ce stage a commencé par un message de soutien de Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais emprisonné en France depuis 1984 :

Chers Camarades,
Pour diverses raisons et à mon grand regret, je ne peux pas participer activement en ce moment, à ce débat fort intéressant et je dirais très nécessaire tout particulièrement ces jours-ci.
De derrière ces abominables murs où je me trouve depuis une éternité, j’adresse mes salutations révolutionnaires les plus chaleureuses à tous les camarades et ami« e »s ici présents et tout particulièrement à ceux et celles qui organisent ce stage.
Certainement les interventions des acteurs locaux permettent d’espérer que le débat dépasse le cadre abstrait des généralités/banalités et éclaircit les spécificités régionales dans la lutte globale anti-impérialiste / anticapitaliste.
Honneur à tous ceux et celles qui se battent contre le capital et sa barbarie !
Honneur aux masses populaires en lutte !
Votre camarade Georges Abdallah

Photo envoyée à Georges Abdallah pour lui apporter notre solidarité !

Le programme politique du stage était organisé autour de plusieurs demi-journées le matin en réunion plénière mais également en commissions :
 Une introduction à la Révolution bolchevique de 1917 articulée autour d’une chronologie politique commentée de 1905 à 1924.
 La question de la pénibilité et du travail en entreprise, à travers l’expérience politique et syndicale de militant-e-s de l’OCML VP et des participants.
 Les leçons et les questions de 1917 dans les combats politiques d’aujourd’hui : la centralité ouvrière, la nécessité d’un Parti de type léniniste, l’autogestion face à la planification etc.
 Les révolutionnaires dans le combat anti-impérialiste, notamment du point de vue et de la pratique de l’OCML VP sur cette question en tant qu’organisation au cœur d’un pays impérialiste mais également du point de vue et de l’expérience de camarades de Palestine, de Turquie et du Kurdistan.
Vous retrouverez la plupart des contenus retranscris ici ou là sur notre site internet ou dans Partisan Magazine. Mais le meilleur moyen de ne rien rater est évidemment de venir la prochaine fois !

Les représentants de Samidoun Europe et de YDG France réunis derrière le mot d’ordre "Prolétaires de tous les pays et peuples opprimés, unissons-nous !"

Les après-midis, temps libres et ateliers étaient proposés : sécurité informatique, auto-défense, graffitis, banderoles, théâtre de l’opprimé etc.

Le soir on avait le choix entre discuter entre camarades, ne rien faire ou parfois des soirées plus politiques (mais aussi une fête de fin, quand même...). En particulier une projection sur la lutte des Fralib, sans oublier une soirée (très suivie) pour présenter la campagne de soutien au Bataillon International de Libération au Rojava.
Celle-ci était animée par le Secours Rouge, à l’initiative de cette campagne, à travers une vidéo qui présente un panorama des forces en présence et une ré-actualisation des rapports de force aujourd’hui. Ensuite c’est un camarade du Bataillon International de Libération qui a fait un compte-rendu de voyage, mêlant analyse politique du rôle du Bataillon et anecdotes sur le quotidien d’un combattant internationaliste au cœur d’une guerre...

Préparation d’une banderole "S’organiser, les renverser !" pour la rentrée...

Et enfin, cette petite présentation de notre stage d’été ne serait pas complète si on ne mentionnait pas la garde des enfants pour que les parents puissent pleinement participer ou encore la gestion collective du lieu et de la préparation des repas qui permet de passer ces quelques jours agréablement.

Un moment donc que nous avons espéré convivial et politique, permettant de repartir de plus belle à la rentrée. Et au vu des bilans du dernier jour (comment progresserions-nous si on ne faisait pas systématiquement des bilans ?), la mission fut réussie !