On ne veut pas mourir de faim : "Révolution sociale, Justice et Egalité !"

25% d’inflation sur les produits alimentaires, sans parler de l’électricité ou de l’essence, et bientôt des assurances. Les étudiants dans la misère. Les Restaus du Cœur au bord de la faillite.
Tous, on se demande comment tout ça va finir, avec l’angoisse des fins de mois, des traites à payer.
Et pendant ce temps, les profits des grandes entreprises explosent trimestre après trimestre, on atteint des records stratosphériques, au point que l’aumône de Bernard Arnault aux Restaus du Cœur donne envie de vomir. Et ce repas fastueux dans la Galerie des Glaces à Versailles, même pas honte !!

Les experts en économie ou en politique se succèdent à la télé ou les réseaux sociaux pour nous expliquer que ci, que ça – et qu’en gros il faut qu’on subisse sans rien dire, qu’on fasse un effort.
Certains disent que c’est la faute à la guerre et à l’Ukraine. D’autres la faute à l’écologie qui coûte trop cher. D’autres au COVID. D’autres que c’est un complot des banquiers ou des patrons. D’autres que c’est les dépenses militaires etc. Tout ça peut être en partie vraie, mais ce n’est que l’apparence des choses.
La vérité c’est que le système capitaliste mondialisé s’enfonce un peu plus encore dans la crise, qu’il se grippe comme un moteur rouillé. Les blocs économiques et politiques se délitent, la concurrence s’accroit, les tensions militaires sont au plus haut. Chaque monopole (les grandes entreprises multinationales) tente de tirer son épingle du jeu, peu importe les concurrents, la planète ou les prolétaires, et les grandes puissances sont à fond derrière leurs champions nationaux.

Oui, le système est complètement grippé, et c’est nous qui en payons le prix. Plus que jamais, c’est le mot d’ordre de la Commune qui redevient d’actualité : « Révolution Sociale, Justice et Egalité ». C’était le sentiment confus des Gilets Jaunes, des manifestants contre la réforme des retraites, des émeutiers des banlieues. On n’en peut plus de l’injustice, de l’inégalité et il faut une révolution pour en finir avec ce système.
Aujourd’hui, il y a ces prétendus amis qui disent parler en notre nom, tous plus radicaux les uns que les autres : « blocage des prix », « échelle mobile des salaires », « taxation des surprofits », « meilleure répartition des richesses ». Mais en vrai, c’est des blagues !!! Comme si les exploiteurs, les bourgeois des entreprises et des ministères allaient s’occuper de nous !!! A peine l’aumône !!! C’est nous qui créons les richesses, c’est eux qui profitent, nous on ne veut pas partager, on veut toutes les richesses, on veut pouvoir vivre et non survivre en fonction de nos besoins, et il nous faudra la Révolution Sociale pour avoir la justice et l’égalité.
Alors à tous ces faux amis, mais vrais ennemis qui se cachent, nous disons « dégagez ! », à tous les révoltés « prenons nos affaires en mains ! », et revendiquons sans nous soucier de la bonne marche de ce système pourri et grippé, pour le faire tomber une bonne fois pour toutes !