La journée internationale des femmes est une de celles que nous fêtons !

Le 8 mars : journée de la Femme ?

En Août 1910, Clara Zetkin, communiste allemande, fait voter une résolution pour qu’il existe une journée des femmes socialistes du monde entier. Cette journée est le symbole des luttes ouvrières et des manifestations de femmes qui réclament le droit de vote, de meilleures conditions de travail, et l’égalité entre elles et les hommes.
Nous ne fêtons donc pas le 8 mars, la journée des femmes, ou de la femme, mais bien celles des luttes des femmes du peuple contre l’exploitation !

Solidarité avec les révolutions des peuples contre les dictatures !.
Nous, VP-PARTISAN, voulons dédier ce 8 mars 2011 aux femmes de Tunisie, d’Egypte, de Libye et des peuples en lutte dans le monde entier..
Aujourd’hui, elles sont en lutte contre les dictatures de leur pays, mais aussi pour leurs droits et l’abrogation des lois sexistes comme le code de la famille (en Algérie) ou le code du statut personnel (en Tunisie). Cette journée rappelle qu’il y a, dans chaque pays de cette planète, des femmes qui participent aux luttes, aux révolutions : au Népal avec le Parti communiste népalais, en Afghanistan avec RAWA (association révolutionnaire des femmes afghanes).
Femmes d’ici et d’ailleurs, avec ou sans papiers, nous sommes mobilisées pour rappeler que la lutte pour nos droits est toujours d’actualité. Mais nous nous organisons aussi pour rappeler que si toutes les femmes sont opprimées du fait qu’elles soient nées femmes, les ouvrières et les prolétaires sont les plus touchées par l’exploitation capitaliste et la crise.

Vive les luttes des femmes prolétaires et ouvrières !
En France la bourgeoisie qui nous gouverne organise la dé- gradation de l’école de nos enfants. Elle détruit l’accès des personnes aux services de santé. Elle détruit les conditions d’accès au travail des femmes (crèche, assistance maternelle, ..) alors que beaucoup d’entre elles, seules avec leurs enfants n’ont pas d’autres choix..
Et comme partout dans le monde, les femmes doivent faire face à la montée des prix..
Malgré cela, des femmes combattent dans les entreprises, dans la rue pour leur droit. Rappelons les femmes d’ARCADE en grève durant un an pour de meilleures conditions de travail, celles de CARREFOUR Marseille pour la reconnaissance de leurs droits..
Durant le mouvement des retraites, les femmes travaillant dans la petite enfance (crèches, cantine, ...) étaient massivement en grève pour défendre leur droit à une retraite décente.

L’unité entre les femmes prolétaires n’est pas toujours acquise !
Il faut lutter contre toute forme de lesbophobie qui peut constituer un frein à nos révoltes organisées. Le racisme et le chauvinisme sont des aussi des armes utilisées par le capitalisme pour nous diviser. Nous devons soutenir les revendications spécifiques des femmes immigrées et des sans-papières pour être unis.
Etre divisées entre femmes et avec les hommes du peuple, c’est renforcer le capitalisme !

Les femmes crient : « c’est toute la société qu’il faut changer ! »

Mais pour changer cette société, la révolution seule ne suffit pas ! Pour que les aspirations des hommes et des femmes exploités ne soient pas trahis ou dévoyés, pour que les travailleurs et les travailleuses fassent l’histoire selon leurs intérêts qui sont de mettre fin à toutes les oppressions et à l’exploitation, il faut un parti communiste internationaliste dirigé par des hommes et des femmes prolétaires en lutte.

VIVE LA LUTTE INTERNATIONALE DES FEMMES PROLETAIRES !
HOMMES/FEMMES, VIVE L’UNITE DE LA CLASSSE OUVRIERE !

Pourquoi des luttes féministes en France ? Des chiffres...

 Le chômage de longue durée touche majoritairement les femmes.
 Le salaire des femmes est inférieur de 30% à celui des hommes
 Leur retraite est inférieure de 33% à celle des hommes
 Les femmes sont les plus touchées par la précarité.
 Elles représentent 80% des personnes vivant dans l’extrême pauvreté
 Elles sont très souvent dans des emplois avec des conditions de travail humiliantes (harcèlement sexuel par xemple), des horaires décalés.
 Elles subissent la double journée de travail voir 3 lorsqu’elles travaillent de nuit (travailler, s’occuper des enfants, travail domestique). Elles subissent parfois une oppression et une exploitation au sein même de la famille.
 Les violences faites aux femmes sont encore alarmantes en France et c’est une femme qui meurt pous les 4 jours sous les coups de son conjoint.