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Fermeture des centres de rétention ! Régularisation de tous les sans papiers ! Libre circulation de tous les travailleurs !

Tract janvier 2008

Fermeture de tous les centres de rétention. Arrêt des emprisonnements « administratifs » pour les travailleurs sans papiers et leurs familles. Non à la politique des quotas et à la chasse aux travailleurs sans papiers. Il n’y a pas à discuter ou à négocier, cela n ‘est pas aménageable !
Régularisation des travailleurs sans papiers et libre circulation pour tous les exploités. Nous ne sommes pas des délinquants. Nous sommes tous des travailleurs qui veulent vivre de leur travail, ici, et qui ne le peuvent pas dans leur pays, où l’impérialisme français, comme d’autres, avec le FMI, font la loi, « la leur », celle du profit et de l’exploitation.
La chasse aux sans papiers, le quota de 25.000 expulsions par an, sont des gages donnés à l’électorat réactionnaire qui a porté Sarkozy au pouvoir. Mais c’est surtout une aubaine pour les patrons qui trouvent dans les travailleurs sans papiers menacés une main d’œuvre facile à exploiter.

La chasse aux immigrés, un signe de plus de la barbarie de ce monde et de l’exploitation

- Un monde démocratique où l’on peut priver de liberté 32 jours, et peut être demain jusqu’à 18 mois, des hommes, des femmes et des enfants, pour le seul fait être rentrés ici, pour y travailler, sans autorisation. Mais un monde où les capitaux de « nos » exploiteurs circulent librement, et mettent les pays d’émigration sous leur contrôle, les saignent par la dette qui engraisse les banques occidentales. Où les guerres impérialistes pour le contrôle du pétrole ravagent des régions entières et projettent dans l’émigration des millions de personnes !
- Un monde où l’on parle que de coopération équitable, mais où nos gouvernements avec « l’immigration choisie » aggravent le pillage des compétences des pays dominés, pour les besoins du développement des profits ici.
- Un monde de liberté, où les patrons veulent des travailleurs corvéables à merci, flexibles et jetables sans contrainte. Travailleurs sans papiers bien sûr, mais aussi tous les autres, qui se verront imposer bientôt la flexisécurité (négociée actuellement entre syndicats et MEDEF). C’est à dire la levée de toute entrave aux licenciements et la précarité généralisée pour tous, contre quelques dérisoires garanties. L’esclavage pour les travailleurs, la liberté pour les patrons !
Français ou immigrés, avec ou sans papiers, avec ou sans emploi, nous refusons d’être de la chair à profit, jetables quand les patrons n’ont plus besoin de nous.
Nous ne voulons pas de l’avenir qu’ils nous préparent.

Notre rage n’est pas seulement contre Sarkozy, et son gouvernement !

- Colère contre ceux qui vivent de notre travail, de notre sueur, de notre misère, et qui, en plus, nous font la morale, et nous imposent de travailler plus longtemps, soi disant pour sauver les retraites, mais qui exigent pour eux et les profits toujours plus.
- Colère contre ceux qui espèrent nous endormir par le sirop du co-développement, qui font la charité aux pays dominés pour mieux les asservir, qui achètent leurs gouvernements pour qu’ils arrêtent les candidats à l’émigration et les emprisonnent aux frontières de l’Europe.
Colère contre les médias qui servent les discours de Sarkozy, en diffusant en pleine révolte du CRA de Vincennes, un reportage télé où il était dit qu’il ne s’y passe rien, que tout y est tranquille, et font silence depuis sur leur lutte.
- Colère contre les « opposants » à Sarkozy qui voudraient que l’on mette des formes dans l’emprisonnement dans les Centres de rétention, ou les expulsions, que l’on applique « humainement » des mesures « inhumaines ». Colère aussi contre le PS qui se tait parce qu’il a fait par le passé (en créant les centres en 1984) et qu’il fera encore dans le futur, la politique contre les sans papiers que mène Sarkozy, dans l’intérêt de la bourgeoisie française.

Forts de ces colères, les travailleurs luttent, la peur et la résignation reculent !

- Depuis décembre, les travailleurs emprisonnés au centre du Mesnil-Amelot, puis ceux de Vincennes et d’autres, se sont révoltés. Non seulement pour protester contre leurs conditions de vie, mais pour dire « Stop à la politique Anti-immigré » du gouvernement et d’Hortefeux qui remplit les centres de rétention..
- Les comités de sans papiers, et RESF s’opposent aux expulsions d’enfants scolarisés, de leurs familles et des travailleurs et luttent pour la régularisation de tous les sans papiers, pour le droit de vivre ici.
Des travailleurs sans papiers s’organisent avec l’appui d’UL ou sections CGT, pour faire respecter leurs droits et obtenir régularisation. Avec succès comme les travailleurs de Buffalo Grill de Modeluxe. Le 21 décembre, à l’appel d’UL CGT, de Droit Devant et du 9ème collectif, plusieurs centaines de travailleurs sans papiers ont manifesté jusqu’à Matignon, pour exiger leur régularisation et leur embauche.
- Des militants syndicalistes et associatifs sont poursuivis parce qu’ils ont placé la solidarité au-dessus de la loi des exploiteurs.

Pour un autre avenir, un autre monde, pour la révolution !

Dans ces résistances en luttant pour la reconnaissance de nos droits de travailleurs, pour la libre circulation, et en bravant les lois au nom de la solidarité, nous affirmons que :
- Nous refusons cette société fondée sur la concurrence, l’individualisme, la guerre économique, et où règne l’arrogance des exploiteurs et de leurs valets, comme Sarkozy et d’autres.
- Nous voulons un monde solidaire, juste, égalitaire, sans domination impérialiste, et sans exploitation, sans la misère qui pousse à l’exil. Un monde où les travailleurs associés seront maîtres de leur vie. Ce monde, pour nous à VP, a pour noms : socialisme, puis communisme.

Organisons nos colères ! A Voie Prolétarienne, nous avons cette perspective !

Aujourd’hui…

- Dans les établissements scolaires, et dans les quartiers avec d’autres militants, nous défendons les élèves et les travailleurs sans papiers menacés. Nous militons dans RESF et dans les comités de soutien, pour la régularisation de tous les sans papiers, et contre le cas par cas.
- Nous bataillons, aussi avec d’autres, pour que nos syndicats adoptent des positions de classe internationalistes, pour qu’ils organisent l’unité des travailleurs quels que soient leurs origines et leurs statuts.
- Nous défendons cette orientation dans notre Blog « Où va la CGT » http://ouvalacgt.over-blog.com, et dans le forum syndicaliste de classe et de masse.

Aujourd’hui, nous construisons une organisation communiste pour :
- Définir et mettre en œuvre une politique révolutionnaire, pour ne pas perdre pied dans les luttes immédiates et tracer un autre avenir avec les travailleurs : le communisme, et les organiser dans cette perspective, dans les entreprises et les quartiers.
- Combattre sur tous les plans la bourgeoisie : ses idées, ses valeurs, ses mensonges, par les moyens de notre mensuel Partisan, et notre site http: // vp-partisan.org.
- Pour prendre nos affaires en mains (sans rien attendre des politiciens) et nous préparer à exercer demain le pouvoir dans toute la société (politique et économique), et mettre fin à l’exploitation.

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