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Soutien à Georges Louis et son camarade, inculpés du 10 octobre !

Rassemblement - Paris

Ce vendredi 24 novembre, Georges Louis et son camarade étaient convoqués au tribunal à l’Ile de la Cité à Paris. Un rassemblement a eu lieu à proximité, place Saint-Michel, à midi. Présence entre autres de militants CGT, du Front Social, de grévistes du Holiday Inn de Clichy, du Secours Rouge Arabe, de membres du Secours Rouge International venus de Suisse, de Belgique, d’Italie… Et de l’OCML VP.

Texte lu le 10 octobre par Georges Louis devant la 23e chambre du Tribunal correctionnel de Paris :

La violence, d’où vient-elle ? Pour ma part je la vois tous les jours : dans la rue, où des pauvres dorment par terre dans l’indifférence générale, où des migrants sont pourchassés comme des poux au lieu d’être considérés comme des réfugiés bénéficiant d’un minimum respect. Violence également lorsque des salariés se suicident sur leurs lieux de travail et montrés pas les médias bien-pensants comme des paumés et des dépressifs et non des victimes du monde du travail.
Mais l’Etat estime que cette violence n’en ait pas une. Ces personnes enfreignent la loi ou sont des asociaux donc l’Etat se dédouane de toute responsabilité comme pour l’entrepreneur licenciant sans vergogne et planquant ses profits dans des paradis fiscaux. Pour ça la loi est muette ou pire elle approuve.
Oui cette véritable violence contre une partie de la population est normale. Se battre pour préverser des acquis sociaux comme le CDI, le CE et la SECU est synonyme de licenciement dans le monde rêvé des ordonnances. Les maitres des forges triomphent avec leur idéologie néoclassique destructrice de pays et de populations. Une grève, une révolte, les fouteurs de merde seront matés par le gaz lacrymogène et le Flash Ball. Et attention s’ils ne comprennent pas finalement, les policiers équipés de fusil d’assaut guettent. On ne sait jamais avec des terroristes potentiellement déguisés en manifestants ou en grévistes comme la dit Gattaz. Moi-même le lendemain de mon arrestation l’OPJ me désigne comme un terroriste : « Vous êtes pires que les terroristes car eux au moins ils revendiquent, pas vous ».

Un militant de l’OCML VP a pris la parole et a conclu :

Alors, oui, soutien total à Georges ! Violence ? Justice ? Pour arrêter la violence, pour avoir la justice, il va falloir changer toute la société, il va falloir une révolution !

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