Le mouvement des sans-papiers : une lutte de travailleurs contre la précarité galopante

Malgré l’attaque à la hache contre les sans-papiers du 23 août, le gouvernement n’a pas pu briser un combat qui remet en cause 20 ans de politique de fermeture des frontières, de chasse aux clandestins, de répression contre les immigrés, et dont les lois Pasqua ne sont que la dernière version. 1500 flics, une opération médiatique d’envergure, et peu de militants finalement expulsés et déjà 120 régularisations.

Le combat continue avec une sympathie grandissante dans l’opinion. Les 300 de Saint-Bernard ne sont pas seuls à lutter. Ils ont été rejoints par des centaines d’autres immigrés de 12 départements. Ils sont organisés en une coordination régionale et une coordination nationale.

Les travailleurs les plus précaires du pays disent : Assez !

Les immigrés sont avant tout des travailleurs. Les sans-papiers de Saint-Bernard l’ont rappelé à plusieurs reprises. Les plus précaires des travailleurs, au noir dans le bâtiment, l’habillement ou le commerce. Ils ont participé à la construction du Tunnel sous la Manche, de la Très Grande Bibliothèque.
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