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Les ouvrières, les mères, les précaires...

Encore une fois le gouvernement s’attaque à la classe ouvrière et au prolétariat, et celles qui seront le plus touchées, ce seront les travailleuses, les mères de famille, soeurs ou compagnes.
Nos retraites sont attaquées alors que nous sommes déjà les plus pauvres. On nous cantonne aux boulots précaires obligatoires. Aujourd’hui la pension de retraite des femmes, de 40% inférieure en moyenne à celle des hommes, s’élève à 825 euros, contre 1425 euros en moyenne pour les hommes. Et plus de la moitié d’entre elles perçoivent moins de 900 euros par mois (seuil de pauvreté). Tout le monde sait en effet que ce sont les femmes qui devront partir à 67 ans, parce qu’ayant effectué des carrières discontinues, plomblées par le temps partiel subi, les congés maternités, le temps passé à l’éducation des enfants, et qu’elles valideront rarement une carrière complète.
Qu’il soit subi ou choisi, pour avoir fait le choix de concilier l’éducation des enfants et le travail, le temps partiel des femmes ne doit pas être pénalisant pour leur vie professionnelle et leur retraite (...).
N’oublions pas les travailleuses sans-papières qui occupent les travaux les plus précaires et les plus isolés, qui ne toucheront aucune retraite, ou ridicule, dans le cas d’une régularisation. Régularisation encore une fois menacée par la réforme Besson.

La retraite à 55 ans pour toutes et tous, hommes et femmes, privé et public, avec ou sans papiers, sans aucune condition de trimestres !
Un montant de retraite égal pour les hommes et les femmes selon la qualification et les métiers !
Abrogation de la réforme des retraites !

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