Approfondir > Après le Congrès de la CGT

Après le Congrès de la CGT

Partisan Magazine N°21 - Juin 2023

Le 53ème congrès de la CGT a été animé, c’est le moins qu’on puisse dire, et pour les détails nous renvoyons aux divers articles de notre blog « Où va la CGT ? » [1] sur le sujet. Mais trois mois après sa conclusion, quel bilan politique en tirer ?

Commençons par les points d’analyse que nous partageons avec le Courant intitulé « Unité CGT » [2] :
• Jamais la CGT n’a été aussi divisée, et l’unité réelle passera par les orientations et le fond politique. Nous rajoutons par la polémique pour démarquer les camps.
• La direction sortante a été désavouée par le rejet du rapport d’activité, par des votes importants d’amendements sur le document d’orientation, ce qui est historique pour la CGT et la marque de cette division profonde.
• Le Congrès a été remarquable par ses magouilles de couloir pour éliminer ses opposants les plus notables, Olivier Mateu de l’UD des Bouches du Rhône et Emmanuel Lépine de la Fédération de la Chimie, et s’est conclu par une révolution de palais à la tête de la direction confédérale avec l’élection de Sophie Binet.
C’est un peu le constat partagé qui promet des jours syndicaux tumultueux pour les années à venir…

Revenons maintenant sur le fond politique, qui marque les désaccords entre les divers courants.

La direction sortante, Martinez et Marie Buisson

C’est un syndicalisme de terrain, militant, très à la base, marqué par le féminisme, l’écologie, la défense des sans-papiers, ouvert sur les évolutions sociales, sur la modernité de la société. Syndicalisme militant, syndicalisme de terrain, mais de tendance très réformiste et assez en retrait du syndicalisme d’entreprise : il faut rechercher des solutions possibles, avoir des résultats (c’est typique autour des sans-papiers, on ne cherche à régulariser que celles et ceux qui rentrent dans les critères du gouvernement), savoir être réalistes et faire des concessions, et de fait méfiant par rapport aux conflits durs. D’où plutôt favorable à ce qu’on appelle le syndicalisme rassemblé (l’unité syndicale), pas vraiment par conviction, mais par réalisme de terrain, on ne peut pas faire sans si on veut avoir des résultats.
C’est la dominante dans la CGT depuis des années, avec une référence à la lutte des classes mise de côté, avec la priorité au « dialogue social » (on se rappelle peut-être les innombrables rencontres entre Bernard Thibault et Sarkozy), avec des propositions supposés réalistes mais tordues comme la Sécurité sociale professionnelle qui n’a jamais pris.
En fait c’est l’orientation syndicale des secteurs de la petite-bourgeoisie salariée (enseignants – comme Marie Buisson ou Sophie Binet, techniciens – comme Martinez, salariés du privés), l’UGICT et les cadres, les mêmes cibles que la CFDT d’ailleurs. En un peu plus combatif sous la pression des autres courants de la CGT, mais quand même moins que Solidaires, toujours sur le même terreau social. C’est un syndicalisme d’accompagnement très conflictuel qui fondamentalement ne remet pas en cause le capitalisme et son exploitation.

Martinez a cherché à imposer la candidature de Marie Buisson à sa succession, dans une manœuvre un peu minable et vraiment trop visible. Ce qui n’a évidemment pas manqué de provoquer une tempête interne.
Du coup, ce courant réformiste est passé à l’offensive, d’une manière très claire : il faut soutenir une candidature féministe contre les gros machos qui dominent encore la CGT – le constat n’est pas tout à fait faux, il faut le dire en passant.
Mais pour ce courant, la démarcation de fond, politique, n’est plus la lutte des classes mais le féminisme, qui devient la pierre de touche et de démarcation de toutes les orientations, avec une vague référence à une CGT de classe vidée de tout contenu. C’est ce qu’ont développé à la fois un courant syndical féministe qui soutenait « une dirigeante syndicale porteuse d’une ligne unitaire et d’ouverture » [3], ou la pétition interne à la CGT [4] (publiée par les communistes libertaires de l’UCL qui ont soutenu sans vergogne cette candidature réformiste – lol !).
D’ailleurs ce courant de soutien s’est proprement effondré quand est apparue la possibilité d’autres candidatures de femmes, d’abord de Céline Verzeletti, puis l’élection finale de Sophie Binet, qui montrent qu’une orientation syndicale ne peut pas se réduire au féminisme – on en a vu trois versions, ce qui est une bonne chose, soit dit en passant.

Enfin, ce courant s’est clairement et publiquement affiché comme écologiste, ce qui est courageux dans le contexte interne de la CGT, et cela lui a été fatal. D’abord en s’affichant à La Chapelle Darblay (Rouen) pour la reconversion de la papeterie en usine de recyclage, puis en assumant sa participation au collectif « Plus Jamais ça » qui en avait été à l’initiative. Collectif syndical (CGT, FSU, Solidaires, Confédération Paysanne) et associatif (ATTAC, Oxfam, Amis de la Terre, Greenpeace), sur le champ écologique c’est un peu le secteur « radical », quoique réformiste, qui va ensuite donner aujourd’hui les « Soulèvements de la Terre ». Mais le fond de l’affaire, c’est que nombre de participants sont ouvertement anti-nucléaires. Et ça, à la CGT, ça ne passe pas. Toutes les références à ce collectif seront ainsi supprimées du document d’orientation du congrès, laissant la CGT sans orientation dans le domaine de l’écologie… ça fait désordre dans le contexte actuel.

Les syndicats des Services « Publics »

Les gros bataillons de la CGT, majoritaire dans le public. Les cheminots (représentés par Laurent Brun), l’énergie (représentés par Sébastien Menesplier), les fonctionnaires d’Etat, autant de secteurs attachés à la défense du « statut », c’est-à-dire des avantages acquis au sein de l’appareil d’Etat et encore (pour un temps) relativement préservés des restructurations et privatisations pour des raisons stratégiques de défense de l’impérialisme français.
On n’y retrouve pas la santé et l’éducation, particulièrement touchés depuis des décennies par les plans sociaux, les restructurations, les réductions d’effectifs, la précarité et les catastrophes sociales. Par contre les territoriaux, eux, s’y retrouvent partiellement dans la défense de certains privilèges liés aux municipalités et autorités territoriales diverses (communautés de communes, départements, régions…) issus de la décentralisation de l’appareil d’Etat, mais malgré tout étroitement liés à lui ; cela dit, eux aussi sont férocement attaqués par les restructurations successives et sont donc tiraillés entre le passé et un avenir qui ne peut être que de combat ou de soumission.

La spécificité de ce secteur, c’est la notion de « service public », dans son volet contradictoire : sans aucun doute défense d’un service pour le public, mais surtout défense des acquis passés sur cette base. Donc peu ou pas d’interrogation sur la nature et le contenu d’un vrai service public (quel service ? au service de qui, de quelles couches de la population ? pour quoi ?) et défense d’intérêts souvent corporatistes. D’où politiquement le projet traditionnel du PC de renforcement du rôle de l’Etat, de la constitution d’un capitalisme d’Etat sur la base de la nationalisation des grandes entreprises du service public, transports, énergie, finance.
C’est aussi la défense du « statut » du fonctionnaire, qui laisse de côté tous les travailleurs sous-traités au fil des ans sans véritable résistance, personnel moins qualifié qui a été abandonné à son triste sort pour préserver le sort des plus qualifiés.

Et à ce moment, on tombe forcément sur la question du nucléaire.
La CGT de l’énergie a une place centrale dans la confédération, plus particulièrement dans ce courant, que l’on peut qualifier « d’étatique ».
La CGT de l’énergie est fermement et absolument pro-nucléaire, quoi qu’il en coûte et certainement pas sur une base de classe, plutôt sur une base « géostratégique » et nationale [5] pour la défense tout à fait explicite de l’impérialisme français. Elle a repris de façon opportuniste le discours du GIEC (d’ailleurs comme l’entreprise patronale EdF) sur le réchauffement climatique et le nucléaire décarbonné, pour aller jusqu’à affirmer au mépris de toutes les évidences que le nucléaire est une énergie « renouvelable » !!! On est là dans l’aboutissement de la « défense du service public », défense du « monopole public de l’énergie », autour d’une ressource devenue vitale pour la population, toutes interrogations écologiques bannies, toutes contradictions de classe abolies : aussi bien le chômeur au RSA que le monopole de la chimie ou de la sidérurgie a besoin d’électricité – quel meilleur socle pour « un intérêt national » au-dessus des classes…
Autrement dit, les accidents nucléaires, les déchets ingérables pour des millénaires, le pillage radioactif du Niger, la sous-traitance établie en système d’exploitation (50% de l’effectif dans le fonctionnement normal d’une centrale, 80% en phase de maintenance), tout est évacué au nom de l’intérêt national.

C’est le socle identitaire de la CGT, issu d’une certaine conception du socialisme des années 30 par le rôle central de la bureaucratie d’Etat, des experts en syndicalisme et en politique, vous savez, celles et ceux qui savent ce qui est bien pour vous… En fait, c’est la reprise à peine modernisée de l’expérience des ex-pays de l’Est qui a lamentablement échoué, le capitalisme d’Etat n’est jamais que du capitalisme, n’est-ce pas…
Mais dans la CGT, autour de secteurs de l’énergie, des transports, des services publics, cette idéologie est encore très présente en s’appuyant sur une couche de bureaucrates et de petits-bourgeois certains de savoir « mieux » gérer le capitalisme par le biais de l’Etat que les monopoles.
Aujourd’hui, quoi qu’on en pense, ces secteurs et fédérations sont « faiseurs de rois » dans la CGT, tout en évitant de proposer une orientation trop radicale susceptible de faire fuir des couches sociales très recherchées, en particulier chez les cadres et les techniciens. Electoraliste un jour, électoraliste toujours…

Le courant pro-FSM

On pourrait discuter à perdre haleine si cela vaut vraiment la peine de distinguer ce courant du précédent, tellement ils sont proches – et d’ailleurs ils ont tendance à travailler ensemble. Mais en fait, si les différences sont minimes sur le fond, elles sont visibles dans la tactique et les positions politiques.
Le courant pro-FSM regroupe pour l’essentiel la Fédération de la Chimie, la Fédération du Commerce (pourtant dirigée par un mafieux bien connu), les départements des Bouches du Rhône (13) et du Val de Marne (94), avec deux personnalités en pointe Olivier Mateu des Bouches du Rhône et Emmanuel Lépine de la Chimie. Plus Benjamin Amar du Val de Marne totalement discrédité après une sombre affaire d’accusation de viol.
Il se caractérise par l’adhésion de ces structures à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) fédération concurrente de la CES et de la CSI auxquelles participe la CGT, FSM qui, à côté de syndicats combatifs, regroupe les syndicats syriens, vietnamiens, iraniens, nord-coréens et autres proches des gouvernement et régimes dictatoriaux en place. On attend toujours les réactions de la FSM face au boucher Assad, ou au mouvement « Femmes, Vie, Liberté » en Iran.

Pourtant, ce courant est réputé combatif, et c’est la stricte vérité pour la Chimie et les Bouches du Rhône. En pointe dans tous les conflits (les raffineurs), sur des positions avancées (contre la sous-traitance), ces structures marquent une certaine forme de radicalisme dans la CGT, c’est incontestable. En ce sens la bataille qu’ils ont menée depuis des années contre le « syndicalisme rassemblé » avec la CFDT n’était pas dénuée de sens.
A côté de cette radicalité, c’est pourtant un courant très archaïque, fondamentalement anti-écologiste, productiviste (l’industrie avant tout, peu importe son caractère de classe et l’exploitation), et anti-féministe : ainsi ils n’ont pas jugé utile de respecter les règles statutaires de présentation paritaire des candidat.e.s pour les élections internes. Pour ensuite protester solennellement contre leur éviction ! Bref, c’est un courant de la CGT « à l’ancienne », telle qu’on a pu la connaître dans les années 70/80, apparemment radical dans la combativité, en fait très réactionnaire par son projet de capitalisme d’Etat qui rejoint en tous points celui des structures des services publics. Il est vrai que le projet de la FSM est exactement celui-là, résidu des années du prétendu « socialisme réel », vrai capitalisme d’Etat exploiteur sous couvert de planification.
Le plus immédiatement visible est sa défense sans nuance de « l’industrie », des projets et contre-projets de réindustrialisation, en aveuglement complet du fonctionnement de la concurrence, du capitalisme mondialisé et de la guerre économique généralisée ; quelque part l’équivalent dans l’industrie privée de la défense du nucléaire. On a ainsi vu Mateu dénoncer publiquement – au nom de la défense de « l’outil de travail » supposé neutre et garant de l’emploi, les écologistes radicaux qui ont envahi une cimenterie Lafarge pour dénoncer à la fois la pollution et les relations criminelles avec Daesh. Il fallait oser…

Pour la première fois lors d’un congrès CGT, ce courant (appuyé par le courant des Services Publics) a ouvertement mené l’offensive contre la direction sortante. Tout d’abord par un texte, publié en mai 2022, qui est en fait un document d’orientation alternatif, ensuite largement diffusé et débattu dans quelques structures. Ce document est publié et discuté sur le blog « Où va la CGT ? », nous y renvoyons, le plus notable étant qu’il n’y a pas un mot (pas un seul) sur les travailleurs immigrés et les sans-papiers – c’est lourd. Ce courant a ensuite ciblé la candidature Buisson propulsée sans débat par Martinez, mais surtout la participation au collectif « Plus Jamais ça », assez explicitement écologiste et antinucléaire. Jusqu’à réussir à faire rejeter le rapport d’activité, à faire modifier substantiellement le document d’orientation (suppression de toutes les références écologiques), faire rejeter la candidature Buisson. Ce n’est pas rien. Et si les candidatures Mateu et Lépine n’ont pas été retenues pour la direction de la CGT (Commission Exécutive Confédérale CEC) pour les fameuses raisons statutaires, ils ont pourtant réussi, à obtenir 36% des mandats par le jeu des rayures et des rajouts lors du vote de la nouvelle direction. Un gros tiers, c’est plus que remarquable.
Et pourtant, cela signifie-t-il que 36% des syndiqués sont sur une position révolutionnaire et anticapitalistes comme ils le chantent désormais sur tous les toits ? La belle blague, même eux n’y croient pas.
En fait, ces 36%, ce sont les syndicats dégoûtés des magouilles internes à leur syndicat, qui rejettent absolument l’alliance avec une CFDT honnie, et qui sont influencés par un discours qui s’affiche radical. C’est bien entendu un socle d’appui important. Mais prétendre qu’il s’agit d’un courant révolutionnaire et anticapitaliste est juste une plaisanterie, indépendamment même de ce qu’on appelle « anticapitaliste », souvent la version rock’roll de « anti Macron ».

Alors, Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale ?

Tout d’abord, disons les choses comme elles sont : c’est une apparatchik, opportuniste et ambitieuse qui a très bien manœuvré en restant en coulisse en début de congrès pour arriver en sauveuse pour la conclusion.
Elle n’a pratiquement jamais travaillé comme CPE, hormis peut-être son stage de validation d’un an à Marseille, et a ensuite immédiatement récupéré une décharge nationale auprès de la CGT Educ’Action 93, à la grande surprise des syndiqués qui ne la connaissaient même pas. Comme de nombreu.ses.x réformistes, elle se fait une « carrière » syndicale (d’autres la font politique comme Bessac le maire PC de Montreuil). C’est une opportuniste, parfaitement dans la ligne confédérale même si elle était en froid avec Martinez, et qui a été propulsée au dernier moment par les syndicats des services publics, cheminots et énergie en tête. Excellente oratrice après des études de philosophie, elle est coriace au débat et sait dire ce qu’il faut, ce qui fait qu’elle plaît aux syndiqués pour ses interventions médiatiques.
A son actif, elle a eu un rôle important dans le collectif femmes-mixité au sein de la CGT, ce qui la démarque nettement du courant « beauf et patriarcal » encore bien vivace dans le syndicat. Certains la présentent comme écolo, mais ses premières prises de positions sont explicitement pro-nucléaires, retour d’ascenseur évident à l’Energie qui l’a pilotée pour la prise de la direction.
Les « durs » de la FSM prétendent sous le manteau l’avoir « sous contrôle » et pouvoir en faire ce qu’ils veulent, franchement, opportuniste comme elle est, elle va naviguer à vue en fonction des contradictions et des soutiens, pour l’instant, elle ne fait que donner des gages à celles et ceux qui lui ont permis d’arriver au poste de secrétaire générale. A suivre.

Voilà où on en est, pour ce qui est des manœuvres au sommet de la CGT.

Comme l’a titré le blog « Où va la CGT ? », « Tout ça pour ça ?? ». Car en fait rien n’a vraiment changé ni sur le fond, ni sur la forme, hormis l’arrivée d’une femme à la tête de la CGT, c’est quand même une première positive. Mais enfin, rappelons-nous Nicole Notat à la CFDT…
Au final, on ne voit apparaître aucun courant porteur d’une orientation syndicale de classe, anticapitaliste. C’est-à-dire qui remette en cause le mode de production capitaliste, son accumulation, et les rapports de production qui en découlent, la mondialisation et la guerre économique mondialisée.
Tous les courants au sommet portent le projet d’un capitalisme réformé, à visage humain, même si ce sont des variantes bien différentes.

Et pour ce qui est des syndicats ?

Disons d’abord les choses : l’immense majorité des syndiqués n’a même pas entendu parler du Congrès, sinon pour apprendre par les médias que leur nouvelle secrétaire générale est une femme. Pratiquement pas de débats, même dans les structures de niveau supérieur, parfois seuls les bureaux fédéraux et départementaux ont pris le temps d’en discuter. Rares ont été les structures à prendre en charge véritablement la préparation du Congrès.
Et pourtant, les votes sont là. Des votes de méfiance, de ras le bol, appuyés par des congressistes opposants arrivés en masse. Mais pas plus.

Les syndiqué.e.s CGT sont là parce qu’ils et elles cherchent à se défendre vraiment face à un patronat et un gouvernement de plus en plus féroces. Ce qu’elles et ils veulent c’est la défense de leurs intérêts et rien d’autre, un discours et une pratique de classe, sans concession. Alors, bien sûr, ils préfèrent les positions d’un Mateu et de sa grande gueule ou de Sophie Binet aux discours plus diplomatiques de Martinez ou Thibault. Mais ce n’est qu’un point de départ, cela n’en fait pas pour autant des positions syndicales de classe.
L’avenir immédiat de la CGT va être tumultueux. Tout va dépendre maintenant de la pratique des syndicalistes de classe, qui ne se reconnaissent ni dans un courant réformiste ni dans un courant oppositionnel pour se développer et être capables de proposer une alternative.

[5« Le nucléaire par ceux qui le font – paroles de salariés » (p63) Sébastien Menesplier, François Duteil, Editions Arcane 17, 2022

Soutenir par un don