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Plate-forme de l’opposition syndicale de classe

Partisan N°234 - Janvier 2010

Le capitalisme est inhumain. Il déclenche des guerres, pille et affame les peuples. Il licencie, bafoue nos droits, détruit les acquis des luttes. Il casse et vole le secteur public au profit des intérêts privés et boursiers. Toujours plus sauvage, le capitalisme broie les femmes et les hommes dans les entreprises, les jette au chômage, les use jusqu’à la corde, parfois jusqu’au suicide !

Salariés, retraités ou chômeurs, avec ou sans papiers, nous ne voulons plus subir, nous luttons. Nous menons le combat syndical contre les reculs imposés par le capitalisme (droit du travail, salaires, retraites, régimes spéciaux, protection sociale, services publics, solidarités, liberté syndicale...) et pour faire aboutir nos revendications immédiates : refus de tous les licenciements, pas de salaires ni de revenus inférieurs à 1600 net, augmentation de 300 net pour tous, retour aux 37,5 annuités pour la retraite, arrêt des délocalisations, création d’emplois en CDI, régularisation de tous les sans-papiers.. Nous luttons contre la répression et les discriminations anti-syndicales (EDF, GDF-Suez, Freescale, Continental, Forclum, Dalkia,...). Notre colère est juste et nous ne lâcherons pas !

Nous ne gagnerons pas en organisant des journées d’action tous les 2 ou 3 mois, ni en laissant les actions isolées entreprise par entreprise. Pour gagner, il est indispensable de construire le rapport de force nécessaire à la convergence des luttes et à la concrétisation du « Tous ensemble ! » dans la grève générale. La direction confédérale n’ignore pas que la mobilisation, pour être efficace, nécessite une autre orientation que celle du syndicalisme dit « rassemblé ». Sa stratégie actuelle est de s’adapter, comme le fait la Confédération Européenne des Syndicats (CES), au système capitaliste par l’accompagnement des contre réformes des Etats bourgeois au lieu de le combattre. C’est pourquoi la direction confédérale entreprend de liquider l’identité de classe et anticapitaliste de la CGT qui a fait sa force et son histoire. Il est urgent d’engager, notamment à l’occasion du 49ème congrès, un vrai débat démocratique sur les orientations de la CGT.

Fermement opposés à la politique gouvernementale, nous ne voulons pas nous adapter au capitalisme, nous voulons le combattre !

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