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A PSA comme ailleurs, le capitalisme fait faillite ! Nous voulons une autre vie dans une autre société !

Tract de l’OCML Voie Prolétarienne à l’occasion du rassemblement à la cité des 3000 à Aulnay le 29 septembre 2012.

Rentrée en demi-teinte : on a bien dégagé Sarko, mais rien n’a changé pour nous. Les vagues de licenciements succèdent aux plans de restructurations, « les licenciements, c’est maintenant ! », ça, c’est sûr !
Pour nous tous, dans notre département le plus sinistré de France, le projet de fermeture de PSA est une catastrophe sociale de plus : 400 familles à Aulnay, des milliers ailleurs. Et voilà qu’un rapport d’experts vient appuyer la direction de PSA, et aussitôt Hollande et Montebourg prennent le chemin du Patron de PSA, Varin.
D’ailleurs, onze ministres sont allés à l’université d’été du syndicat patronal, le MEDEF, c’est pour dire ! En revanche rien pour les Fralib, Doux, SODIMEDICAL, Air-France, Sanofi… menacés de licenciement ?

 

Aujourd’hui, quatre ans après la fermeture, 600 ouvriers de Continental n’ont toujours pas re-trouvé de boulot. C’est ça qu’on propose aux camarades de PSA ?
Alors, la colère gronde chez les ouvriers de l’usine, dans le département.

A PSA comme ailleurs, le capitalisme fait faillite.

La guerre économique mondialisée se fait sur le dos des ouvriers, devenus simple chair à canon dans cette guerre qui n’est pas la nôtre. Et là, Hollande est dans la même logique que Sarkozy, celle d’une politique de crise CONTRE NOUS, en aggravant l’exploitation.
Experts ou pas, le capitalisme c’est la catas-trophe et même s’il y a « de l’argent dans les poches de PSA », les licenciements à Aulnay ou à Rennes ne sont pas une « erreur de gestion » mais une décision logique et cynique face à la crise économique mondiale qui frappe aussi le secteur automobile.
Pour eux, c’est la guerre économique contre les autres requins. Pour nous, ouvriers de France,
d’Espagne ou d’Allemagne, français ou immi-grés,
avec ou sans papiers, la seule guerre que nous devons mener est une guerre de classe contre nos ennemis communs. Refusons la résigna-tion, le fatalisme, comme si « on ne pouvait pas faire autrement ». Ne nous laissons pas piéger dans l’impuissance.

Va-t-on se laisser tondre comme des moutons ?

Va-t-on bientôt mendier ou faire les poubelles comme tant de jeunes, de vieux et tant d’autres ? Va-t-on être réduits au désespoir des émeutes pour se faire entendre comme à Amiens ? Se résigner à la misère, à la pauvreté, à basculer dans l’extrémisme religieux, comme si ça allait nous donner un avenir ?
Face à un monde de barbares, c’est la révolte légitime : de nos camarades mineurs en Afrique du
Sud ou en Espagne, de nos camarades en Grèce ou en Allemagne. Nous avons les mêmes ennemis : les capitalistes, les gouvernements à leur service, l’Union Européenne,…

Nous voulons une autre vie dans une autre société.

Les travailleurs unis, c’est un espoir, pour nous, pour nos enfants. En finir avec la guerre économique, la vie de robots, le chômage et la précarité, le corps et la tête détruits par le boulot, l’exploitation, le travail de nuit, la chaîne, les horaires de folie, les heures dans les transports, les gamins à l’abandon dans la rue.

 

Nous voulons travailler tous, moins, autrement. Nous voulons une société de coopération et de solidarité et pas de concurrence et de profits. Une société, où la production sert à satisfaire les besoins de tous et non aux profits ! NOUS créons toutes les richesses. A nous travailleurs exploités de prendre le Pouvoir pour supprimer les exploiteurs, les profiteurs. C’est aux travailleurs d’être les maîtres des entreprises. Pour construire le socialisme révolutionnaire.

Il faut se regrouper, s’organiser

Ah, bien sûr, ça ne va pas tomber du ciel. Il faut se regrouper, commencer par perdre ses illusions sur tous ces beaux parleurs qui nous proposent la lune sans efforts ! Qui nous proposent un capitalisme à visage humain, quel beau rêve impossible ! Sans même parler de ceux qui nous proposent de « fabriquer français » et de fermer l’usine de PSA Madrid plutôt que celle d’Aulnay, belle solidarité !

 

Aujourd’hui, il nous faut nous organiser, les ouvriers au travail ou au chômage, avec ou sans papiers, les précaires, les étudiants, les femmes. Ne rien attendre du système capitaliste, de ces élections, tous les cinq ans, qui promettent le changement qui n’arrive jamais.

 

Aujourd’hui, on se regroupe, on s’organise. On commence par un puissant mouvement de soutien aux camarades de PSA. On ne se résigne pas, on bouge, on est aux côtés des camarades !

NON à la fermeture des entreprises ! Zéro licenciement !
Non à la concurrence entre travailleurs !
Développons la solidarité de classe !
Réduction du temps de travail sans baisse des salaires et sans flexibilité !
Aucune confiance dans le gouvernement Hollande !

Venez nombreux à notre Réunion Publique le Samedi 20 octobre à 14h30 au Campanile, 14 rue Jean-Jaurès à Saint Denis (93)

Photo du rassemblement du 29 septembre à Aulnay
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