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Manger, ou obéir au FMI ?

Partisan N°238 - Mai 2010

Au moment où l’on célèbre les 50 ans d’accession à l’indépendance de la plupart des pays d’Afrique, la famine frappe à nouveau les populations. Dans les pays du Sahel en particulier, près de 40% de la population est mal nourrie car, en dépit de la croissance démographique, la production vivrière a diminué. L’agriculture familiale emploie 70% de la population. Il y a 15 ans, ce secteur contribuait au PNB pour environ 45%, mais ce % est en recul.

Au 10e forum de Bamako (forum-bamako.org) en février, le Premier ministre malien a déclaré : « L’Afrique peut nourrir ses propres enfants ». Mais les participants ont conclu : « Il faudra pour cela en finir avec l’inertie et les programmes imposés par les bailleurs de fonds. » L’exemple du Malawi a été pris en référence. Il y a quelques années, ce pays a connu de grandes difficultés. Il a pris des mesures à l’encontre du FMI : subventions ciblées, encadrement du monde paysan, aide à l’obtention de crédits et d’engrais... Aujourd’hui le Malawi est un exportateur de céréales, et s’est même permis le luxe d’accorder une aide à ses voisins.

DOSSIER : Prolétaires des villes et des campagnes : unissons-nous ! (Partisan 238)

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