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L’OCML Voie Prolétarienne aux côtés des sans-papiers, des femmes afghanes et des victimes de l’amiante

En cette fin du mois d’août, des militants de l’OCML-VP ont participé à divers rassemblements de protestation et de mobilisation. Oh, certes de manière symbolique compte tenu de la période, mais c’était une question de principe, d’autant que nous intervenons sur ces sujets depuis des années, voire des décennies.

Voie Prolétarienne n’est pas un club de discussion et de diffusion de communiqués dans les réseaux sociaux (quoique nous y participions), nous avons la prétention – à notre modeste échelle – de vouloir agir dans la lutte des classes, dans la vraie vie, aux côtés des exploité.e.s et des opprimé.e.s.

La lutte des classes ne se découpe pas en tranches, au gré de l’actualité, des révoltes ou des motivations locales. La lutte des classes, pour nous, c’est le combat contre un « système » comme disent les Gilets Jaunes, et ce système c’est l’impérialisme et en particulier l’impérialisme français qui sévit dans le monde, mais aussi ici avec les monopoles qui nous exploitent au quotidien.
Nous affirmons que la révolte contre l’injustice est nécessaire, le point de départ, mais qu’aussi déterminée soit-elle elle ne suffira pas. Nous avons en face de nous des ennemis puissants, les bourgeois et exploiteurs, mais aussi tous ces faux amis qui nous entraînent dans l’impasse d’un capitalisme à visage humain, ou dans des complots insensés, facilement récupérés par l’extrême-droite.
Nous avons besoin d’une solide organisation de prolétaires, qui reconstruise un projet vraiment communiste dans la succession de la Commune de Paris, de la Révolution bolchevique, de la Révolution Culturelle chinoise. Et hors de toute perspective électorale comme on le voit trop souvent aujourd’hui.
On ne gagnera pas, on n’avancera pas, chacun.e de son côté, une lutte après l’autre. Il faut nous regrouper ! Et c’est ce que nous disons à tous celles et ceux qui s’intéressent à nous. Il est temps de constater les limites de la révolte, aussi radicale soit-elle, il est temps de s’organiser !

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