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La question de l’environnement et les taches de marxistes-léninistes

Partisan N°246 - Avril 2011

L’environnement est une question qui a souvent été mise de côté par le mouvement marxiste-léniniste, laissant ainsi la voie libre à la petite-bourgeoisie. La bourgeoisie s’en est emparé avec Al Gore, et même Sarkozy. Elle en a fait un mouvement capitaliste, où l’on peut vendre des droits à polluer, sans que les rapports de production ne soient changés. Et elle continue à mettre l’avenir de l’humanité en péril. Les communistes ne doivent pas ignorer ces questions et doivent même prendre la tête de ces luttes. La conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes (CIPO-ml) a voté la déclaration suivante en octobre 2010.

La question de l’environnement est devenu un grave sujet de préoccupation pour toute l’humanité à cause des dommages irréversibles causés à la planète Terre par les pouvoirs impérialistes toujours plus affamés de profits.
Les monopoles impérialistes développent l’exploitation des ressources naturelles jusqu’au pillage, puisqu’ils ne connaissent aucune moralité si ce n’est la soif de réaliser des profits à moindre coût.Les marxistes-léninistes ne doivent pas ignorer les rapports de production entre l’homme et la nature, comme cela avait été négligé par l’URSS afin d’être en équilibre économique avec les USA.
La couche d’ozone a déjà été sévèrement détruite par les émissions de dyoxide de carbone provenant des pays hautement industrialisés comme les USA, le Japon, l’Allemagne, l’Angleterre, le france, la Russie et la Chine.
Le développement d’industries polluantes, en particulier l’industrie minière, la déforestation accélérée justifiée uniquement par la soif de profits pour les monopoles, ainsi que l’ensemble des conséquences, inondations et avancées du désert, la fonte accélérée des glaces, la contamination industrielle des rivières, l’utilisation d’insecticides toxiques pour intensifier la production agricole, etc... Pour les travailleurs, il y a les maladies pulmonaires, et devant les résistances populaires dans les pays impérialistes, on assiste à l’exportation des usines les plus polluantes vers les pays dominés.
Les conférences de Kyoto et Copenhague n’ont débouché sur aucun résultat positif en raison du comportement irresponsable des pays impérialistes concernant l’issue de ces rencontres. Aussi est-ce la responsabilité des partis ML d’envisager une issue globale et de construire la résistance contre les schémas impérialistes de destruction de l’écologie. Il est nécessaire d’unifier le combat de classe avec les luttes menées contre la contamination de l’environnement tout en sachant que seule la destruction du système impérialiste et capitaliste et le remplacement par une nouvelle société permettra de trouver une solution définitive à ce problème.
Les marxistes-léninistes doivent diriger ce combat et se joindre aux meetings tels que celui qui s’est tenu à Cochabamba en 2010 pour la défense de l’accès à la propriété de la terre par les peuples indigènes. Ils doivent manifester leur solidarité avec toutes les luttes qui se développent à travers le monde contre la pollution environnementale, par exemple la lutte en Europe contre les centrales nucléaires et les déchets nucléaires, contre les contaminations de la rivière Uruguay en Amérique du sud, contre la pollution mortelle au gaz à Bhopal en Inde en 1984, et contre les bombardements US et alliés en Irak et Afghanistan, ainsi que contre les autres guerres menées contre les peuples opprimés.

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