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Centres d’appels en prison : c’est l’avenir !

En 2009, visitant un centre d’appel en prison à Rennes, la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie avait jugé "tout à fait positive" l’expérience menée par le groupe de centres d’appels Webhelp qui emploie des détenues. « Je suis particulièrement heureuse de voir là, mise en œuvre concrètement, une expérience tout à fait positive et (...) enrichissante" permettant "à chacune d’envisager un avenir avec un emploi. Nous voyons bien comment la prison (...) peut aider les gens à se restructurer, à se réinsérer", a-t-elle ajouté. " Cela ne porte en rien atteinte à l’emploi, mais c’est une façon de répondre sur le long terme à de véritables besoins de la société", a souligné la ministre à l’issue de sa visite.
En Inde, face au turnover, à la concurrence des Philippines et aux menaces de délocalisations, le patronat indien copie la France et vient d’ouvrir un centre d’appels en prison. Gageons que pour concurrencer les Indiens, les Philippins vont eux aussi ouvrir des centres en prison, et les Tunisiens feront de même pour concurrencer les Français...
Comme l’avait dit la ministre à Rennes, « il ne s’agit pas d’une concurrence déloyale pour les salariés ». Si on comprend bien, c’est tout simplement l’avenir du salariat.

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