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Réunion de l’OCML-VP sur la crise

Ceci est un petit compte-rendu d’une réunion sur la région parisienne.
Introduction. La crise du système capitaliste ne semble pas vouloir s’arrêter. On voit l’État grec qui ne peut plus payer, la dette américaine qui s’envole, les spéculateurs qui un jour paniquent et le lendemain se réjouissent. Cette crise est mondiale, et les plans d’austérité succèdent aux plans d’austérité dans tous les pays. Dans une partie de l’Afrique, la famine frappe et tue dans l’indifférence, et nous venons de vivre une catastrophe nucléaire au Japon. Cette crise, économique, sociale et écologique, met en évidence la folie du système capitaliste, système qui n’est plus gérable, et plus capable de répondre aux besoins de l’humanité.

 

Nous avions divisé les débats autour de trois questions.

 

1. On entend dans les médias parler souvent des mauvais spéculateurs accapareurs de richesse. Suffirait-il de mieux gérer les banques ou de les nationaliser pour que tout aille mieux ? Y aurait-il un bon capitalisme industriel et un mauvais capitalisme financier ?
Rapidement est découvert le lien entre les deux (industriel et financier). Les capitalistes sont prisonniers de la course au profit. Nous sommes pour l’annulation de la dette. Il n’y a pas de bon capitalisme, c’est un leurre.

 

2. Démondialiser, rétablir les frontières ? On note qu’il faut agir (comme dans les pays arabes, dit un intervenant), que c’est le capitalisme qui accentue la mondialisation et avec la crise qui s’approfondit, cela va s’amplifier. L’État existe toujours, la preuve, il renfloue les banques. Notre voie, c’est l’internationalisme.

 

3. Faut-il accepter de se serrer la ceinture, baisser nos salaires pour garder notre travail ? C’était un peu provoc, mais ça a permis de dire que, dans ce type de mesures réactionnaires, il y avait aussi la polyvalence dans les entreprises. Qu’il ne fallait rien céder, garder l’intérêt ouvrier, même si c’était parfois difficile, que le système capitaliste était en déclin.

 

Ensuite nous avons parlé des résistances au niveau international, en particulier en Turquie et au Kurdistan.

 

En conclusion, nous avons dit qu’il y avait une course de vitesse entre socialisme et barbarie. Cette course de vitesse a un nom, c’est la lutte de classe. Cette course n’est pas jouée, nous voyons toutes ces résistances et révoltes dans le monde, mais nous sentons qu’il n’y a pas de coordination. Nous sommes petits, communistes, et on pourrait dire que c’est perdu d’avance, eh bien non ! C’est justement le fait d’être communistes qui nous rend solidaires, à l’écoute des besoins de la classe ouvrière. Nous avons invité les participantEs à rejoindre nos activités vers la classe ouvrière, vers les femmes prolétaires, avec les camarades immigrés. Cet appel a été entendu par plusieurs personnes.

 

Un camarade de VP

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