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C’est quoi, militer dans la classe ouvrière ?

Il y a plus de 6 millions d’ouvriers en France. Quand les gens disent qu’il n’y a plus d’ouvriers, ils veulent dire que les ouvriers ne font plus masse contre la bourgeoisie. On voit des luttes, mais le dos au mur, ou entreprise par entreprise (1), mais pas dans un rapport de force global. La classe ouvrière polarise moins les luttes. Pourtant les ouvriers sont le cœur de la résistance contre l’exploitation, et s’ils baissent les bras, rien n’est produit. Les différences de conditions de travail entre ouvriers et prolétaires s’estompent, et les conditions d’exploitation se rapprochent. Une caissière par exemple, est soumise à des cadences, des gestes répétitifs, comme une ouvrière d’usine.
Si la classe ouvrière polarise moins, des entreprises sont toujours le moteur de la lutte de classe, comme PSA dans le 93 ou Fralib sur la région marseillaise. En tant que communistes, nous estimons que c’est là qu’il faut être et militer. Les ouvriers sont organisés dans leur travail, le collectif y est plus développé.

Syndicat, organisation communiste

Dans les entreprises où il y a un syndicat, les militants VP doivent avoir un rôle moteur pour « casser les murs » : interpro, lien avec avec les sous-traitants, rotation des tâches dans le syndicat...
Ils doivent mener l’enquête quotidiennement. Se faire connaître en tant que communistes. Dans la classe ouvrière, on peut parler de tout. De l’exploitation, de l’internationalisme, du sexisme, de l’école, des prix qui augmentent. Les ouvrierEs sont ouverts à toutes les luttes d’idées, et cela nous aide dans notre enquête et notre propagande communiste.

Du concret !

Nos tracts sont donnés de l’extérieur, le journal Partisan circule, le(s) militant(s) communiste(s) organise(nt) des réunions de débat ou de formation, après le travail.
Notre tâche est de former les ouvriers, les prolétaires les plus avancéEs, à être des dirigeants communistes. C’est parfois difficile, mais souvent exaltant. Car nous ne voulons pas nous contenter à être des diffuseurs d’idées. C’est ce qui différencie VP de certains groupes non liés à la classe ouvrière et au prolétariat. Et voilà une excellente raison de rejoindre notre organisation.

 

Valentin

 

(1) Catégories d’entreprises, INSEE mobile Première n° 1399 – mars 2012

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