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Impunité policière : l’Etat c’est ça !
Partisan N°258 - été 2012
Chaque année en France, il y une quinzaine de jeunes morts suite à des interventions policières, ce qui fait près de 450 personnes depuis l’abolition de la peine de mort en 1981. Les peines encourues par les policiers sont souvent légères. Qu’un policier soit gardé à vue, et ce sont des descentes de police, des rassemblements en uniforme contestant la décision et la justice considérée comme « dure pour les policiers et clémentes pour les voyous ». Les hommes politiques prennent souvent peur et rassure leur police. Sarkozy avait même poussé le bouchon assez loin en parlant, comme Marine Le Pen, de « présomption de légitime défense ».
Les morts sont souvent des jeunes des banlieues populaires, d’origine immigrée. Les policiers sont défendus par des syndicats dont le plus connu, Alliance, est lié à l’extrême-droite.
La chaîne de complicité va du sommet de l’Etat capitaliste, qui défend toujours ses hommes de main, à la base la plus raciste des policiers. Valls ne changera pas de politique. Dés qu’il y aura des incidents, il choisira le camp policier. Son hommage constant dans le passé aux forces de l’ordre, en n’évoquant jamais les violences policières fait craindre le pire. On verra vite, que pour les classes populaires, il n’y aura pas de « politique de gauche ». La justice et la sécurité tant vanté seront d’abord pour les classes dominantes.
Valentin