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Les sans-papiers : sous le PS comme sous la Droite
« Le changement, c’est maintenant » avait promis Hollande. Mais pour l’instant, rien n’a changé dans les conditions de vie des prolétaires ; les choses vont même de plus en plus mal. La crise s’aggrave, et le gouvernement nous prépare à l’austérité. Pour les sans-papiers, c’est la même chose : le gouvernement Hollande/Ayrault n’a rien à offrir.
Hollande n’a rien promis
Objectivement, il n’y avait pas grand chose à espérer du nouveau gouvernement. Pendant sa campagne, Hollande n’avait rien promis aux sans-papiers. Certains, dans les collectifs et les associations, ont voulu croire que les choses changeraient quand même, parce que Hollande, c’est la « Gauche ». Le gouvernement a juste promis une nouvelle circulaire ministérielle sur la question des sans-papiers, mais sa publication est repoussée de mois en mois, et même les préfets disent ne pas savoir quand elle sortira. Et aucun garantie sur ce qu’elle contiendra.
Manuel Valls, un ministre contre les sans-papiers
En même temps, les paroles et les actes du gouvernement envers les sans-papiers sont de mauvaise augure. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a dit qu’il n’y aurait pas plus de régularisations que sous Sarkozy. Le parlement vient de voter une loi qui permet la rétention des sans-papiers pendant 16h. Sans parler des destructions de camps de Roms. Les choses sont claires : la Gauche semble prête à poursuivre, à peu de choses près, la politique de la droite.
Ne rien lâcher
Alors que faire ? Il est clair que seule la mobilisation des sans-papiers fera pencher la balance en leur faveur. On voit bien que si nous restons passifs, le gouvernement ne lâchera rien spontanément. Ce gouvernement serait trop content de pouvoir mener sa politique contre les sans-papiers sans rencontrer de résistance ! Il faut donc rester fermes sur le mot d’ordre « régularisation de tous les sans-papiers ». Il ne faut pas relâcher notre mobilisation, continuer manifestations et occupations.
Pas d’illusions sur la Gauche
L’attitude du gouvernement montre que la Gauche comme la Droite forment le même système politique, ce sont les deux bras d’un même corps : ils sont au service des bourgeois. Le seul chemin, c’est l’organisation indépendante et combative des sans-papiers sans illusion sur le gouvernement, et l’union de tous les prolétaires pour défendre leurs intérêts communs. Le changement, c’est à nous d’aller le chercher !
Un sympathisant sans-papiers et un militant VP