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Les résolutions de notre 8ème Congrès
Partisan N°252 - Décembre 2011
Notre 8ème congrès s’est tenu en juin. Nous y avons traité de plusieurs points : une résolution sur le Travail Ouvrier, sur l’activité Internationale, une Résolution Générale, une autre sur le Centralisme Démocratique, sur la Formation et le Travail Théorique. Chaque militant avait en main les résolutions ainsi que les amendements et les motivations de ces amendements. Chaque vote a été précédé de deux interventions, une en pour, une en contre. Un nouveau comité central, rajeuni et féminisé, a été élu.
Nous avons décidé que seule la Résolution Générale sera publiée : voir ICI.
La résolution sur le Travail Ouvrier (publiée depuis ICI) explique que la classe ouvrière, loin d’avoir disparu, est en développement numérique sur la planète. L’activité ouvrière (grève, révolte...) est elle-même en croissance, la tendance ne peut que se poursuivre, vu les conditions aggravées de la guerre économique mondiale et la crise générale du capitalisme. Mais ces révoltes n’ont pas débouché sur un mouvement d’ensemble de type grève générale. La révolte reste prisonnière de la confusion politique et du réformisme ambiant, c’est-à-dire de l’illusion d’un capitalisme à visage humain auquel on pourrait arriver par jeu électoral. Dans la classe ouvrière combative, indépendamment de l’OCML-VP, il existe une fraction avancée qui se démarque par ses interrogations politiques et une vision d’ensemble au-delà de la lutte immédiate. C’est une démarcation fragile, changeante, diverse suivant les contextes de luttes. Le niveau politique de ces ouvrierEs est faible, relativement à l’histoire du mouvement ouvrier, dont la mémoire a été largement perdue. La tâche de l’OCML-VP est de travailler avec les ouvrierEs avancéEs dans la lutte de classe, pour les former comme militantEs communistes, sans les couper des masses.
Sur le Travail Théorique, nous voulons élever le niveau politique général de l’organisation, comprendre les contradictions actuelles et développer une ligne juste, à partir de notre pratique politique. Cela afin de travailler à l’unité de l’organisation en progressant dans la résolution des contradictions existantes, et aussi pour être plus actifs dans les débats au niveau national et international. Nous voulons approfondir en priorité l’analyse de la classe ouvrière.
Sur le Centralisme Démocratique, nous cherchons toujours à nous améliorer. Nous notons que les cellules sont le niveau le plus opérationnel de l’organisation. Elles ont pour tâche principale la mise en œuvre créatrice des orientations de l’organisation. C’est-à-dire que ce sont elles qui mettent en œuvre l’orientation générale dans les conditions particulières qui leur sont propres. Les cellules ne peuvent pas seulement attendre du centre des directives qui les dispensent de ce travail de réflexion.
Sur le Travail International, nous réaffirmons que l’anti-impérialisme est une des conditions de l’unité révolutionnaire de la classe ouvrière dans les pays impérialistes où celle-ci est formée de travailleurs d’origines diverses. Nous devons sans cesse dénoncer notre impérialisme et les préjugés chauvins ou racistes. Nous devons développer un travail anti-impérialiste ici.
Nous appelons les lectrices et lecteurs à mener, avec nous, la tâche de confronter dans la lutte de classe ce que nous avons voté au congrès. Aujourd’hui, vu la crise du système capitaliste, avec la faillite des politiques, qu’elles soient de droite ou réformistes, nous pensons que c’est le moment de faire un pas concret ensemble dans la construction de notre organisation dans la classe ouvrière.
