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C’est quoi, l’école de base de VP ?

Une des activités, jugées parmi les plus importantes de VP, est « l’école de base ». Elle est proposée aux nouveaux militants et aux sympathisants. Nous avons posé quelques questions à l’un des « élèves », qui connait VP depuis quelques mois seulement.

Qu’est-ce qu’on apprend, dans cette « école » ?

Pour l’instant, le cours a présenté les bases du marxisme, le matérialisme, les mécanismes de l’échange, de la production capitaliste. Une présentation est faite par un militant, une militante, puis s’ensuit un temps de questions, de débat et une partie plus concrète pour finir : lecture collective et critique de textes, discussion/élaboration collective de réponses à des questions directement en lien avec le contenu du cours. C’est vivant, quoi.

Quelle est la méthode d’enseignement ?

L’analyse marxiste de la société et des rouages du capitalisme, je l’avais quelque part un peu déjà, surtout par mes lectures personnelles et aussi à travers mes études. Mais, bon, c’est plus intéressant d’apprendre ensemble, avec du temps de débat et de confrontation. Et puis un prof de fac a rarement le point de vue d’un militant révolutionnaire, il cherche bien souvent à rentrer dans les détails de la théorie pour mieux en désamorcer tout le contenu révolutionnaire, et surtout il ne fait jamais aucun lien avec la situation concrète. A l’école de base, c’est tout le contraire.

Les participants sont jeunes, vieux, prolos, intellectuels ?

Les participants sont jeunes, voire très jeunes. C’est bien, ça montre la soif d’apprendre, de s’organiser, de la jeunesse révolutionnaire. C’est très positif aussi qu’il y ait des militants et sympathisants d’origines géographiques différentes : banlieue parisienne, Bretagne, Occitanie, ça montre qu’au-delà de nos cultures et de nos situations locales particulières on se forme ensemble pour lutter ensemble.

Quels sont les horaires, le calendrier ?

Les cours ont lieu le week-end par demi-journées, le samedi après-midi et le dimanche matin. Cela laisse le temps d’arriver et de repartir à ceux qui viennent de loin. Le cours ne finit pas trop tard le samedi après-midi, cela permet de prolonger la journée par un moment de convivialité avec tout le monde, c’est sympa.

L’anonymat est respecté ?

Pour moi c’est quelque chose de nouveau, mais je trouve que ce fonctionnement est sain. On est déterminés à renverser la bourgeoisie, son Etat et ses forces de répression, à prendre le pouvoir à notre compte. Alors même si dans les conditions actuelles la bourgeoisie ne réprime pas systématiquement et ouvertement toute forme de contestation ouvrière et populaire, il faut prendre de bonnes habitudes.

Quelle est ta conclusion ?

C’est important de se former pour conforter et savoir partager efficacement nos convictions communistes. Il faut avoir les éléments pour comprendre notre propre situation, pour répondre aux —interrogations des gens autour de nous, dans notre quartier, sur notre lieu de travail, pour casser leurs illusions sur la gauche, le réformisme, orienter leurs aspirations dans un sens révolutionnaire. Et maintenant, place à la pratique… en attendant la prochaine session !

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