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Les Rroms à Montreuil (93) variable d’ajustement entre la mairie (EELV) et l’opposition Front de gauche ?

A l’approche des élections municipales, c’est la guerre entre la maire Dominique Voynet et l’opposition. La ville de Montreuil n’est pas une ville riche, ni le département de la Seine-Saint-Denis. C’est dans ce département que se trouvent les deux tiers des Rroms vivant en Île-de-France. Depuis "toujours", des décennies et bien avant les arrivées récentes des Rroms, depuis style Django Rheinard, Montreuil a accueilli les Rroms, Tziganes et autres manouches. Beaucoup sont sédentarisés dans la commune depuis des décennies. La municipalité EELV de Montreuil a décidé d’installer, rue Paul-Bert, 27 algecos sur un terrain de 1300 m2, fenêtres à 3 mètres d’un mur (voir photo) afin d’accueillir un village d’insertion à destination des Rroms.

 

Aucune concertation, tollé des habitants les plus proches du village d’insertion. Des habitants ont voulu bloquer la construction de ces algecos, ont crevé les pneux des camions. Un comité de « soutien aux collectifs anti-ghettos de la rue Paul-Bert » fut formé. Le plus inquiétant, c’est qu’ils furent soutenus, par JP Brard, ancien maire apparenté PC sous couverture FdG.
Les organisations membres du FdG critiquent cette attitude, mal dans leurs baskets. On pourrait leur rappeler l’expulsion du foyer de la Nouvelle France en 1995, quand Brard était maire et le refus absolu d’apporter un soutien logistique à la consultation pour le droit de vote aux immigrés dans les années 2005, à la différence de toutes les autres communes de la Seine Saint-Denis... Et aussi qu’en 2002, quand il avait expulsé par la force un campement Rrom, sans aucune solution alternative, les familles erraient dans la ville, un désastre. Un fort mouvement de solidarité s’était développé à l’initiative de la communauté protestante (La Maison Ouverte), de la LdH, les anars toutes obédiences (FA,CNT...), la LCR, des camarades et pleins de gens pour accueillir et héberger les familles (voir ICI)
Le FdG veut ratisser large, de l’humanisme sociale, à un populisme social-fasciste, où chaque composante peut s’exprimer être un cartel électoraliste.
Fondamentalement cela n’a pas d’avenir. Il faut choisir un camp celui des opprimés, des expulsés. Construire l’unité de la classe malgré les contradictions.

La population Rrom a besoin comme toute la population de logements durables et de bonne qualité, pas d’algécos provisoires, pas de se retrouver isolée dans des ghettos. Ils veulent aussi l’accès à un emploi. Solidarité avec le Rroms expulsés. Des logements pour tous ! Unité de la classe ouvrière !

 

Des camarades

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