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IVG : Réacs, bourgeois, pas touche à nos droits !
Partisan N°272 - Mars 2014
Le samedi 1er février, des manifestations ont eu lieu pour dénoncer la remise en cause du droit à l’IVG dans l’État espagnol. L’OCML Voie Prolétarienne était évidemment présente, en particulier à Paris, Limoges et Toulouse.
Si nous étions là, c’était évidemment pour apporter notre soutien au combat mené dans l’État espagnol et aussi en France pour la défense de ce droit. Mais nous étions aussi là pour affirmer que nous n’avions rien à attendre du Parti Socialiste, et autres politiciens bourgeois, en matière de féminisme et de défense de nos acquis.
Car les conquêtes gagnées de haute lutte ne sont malheureusement jamais définitives. En particulier en ces temps de crise du capitalisme, où les femmes sont parmi les premières victimes des politiques anti-ouvrières des différents gouvernements. On le voit de manière brutale dans l’État espagnol et en Pologne avec la remise en cause de l’avortement, mais malheureusement le gouvernement français n’est pas en reste. Car c’est bien le gouvernement PS/EELV qui est responsable des fermetures d’hôpitaux, de centres IVG, qui restreint les politiques de santé, etc. Et comme toujours ce sont les mêmes qui en seront les premières victimes.
Car comme nous le disions dans le tract distribué lors des manifs, « Le sexisme, l’homophobie et le racisme sont des armes de division du peuple et des armes redoutablement efficaces, qui frappent les femmes de plein fouet et en premier lieu les femmes prolétaires : emplois à temps partiel, travail de nuit, précarisation, inégalités dans l’entreprise et au foyer, victimes d’agressions sexistes et de harcèlement… Ce sont également elles qui en Espagne seront les premières victimes de l’interdiction de l’IVG (difficultés pour aller se faire avorter à l’étranger, manque d’argent pour pratiquer les IVG clandestines dans des conditions sanitaires garantissant leur survie…) ».