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L’écologie : dossier

Partisan N°276 - été 2014

L’écologie – la question de l’environnement, de la nature – a été un des thèmes de débat et d’échange de la CIPO-ml (Conférence Internationale des Partis et Organisations marxistes-léninistes). Comment est vécu ce front de lutte selon les pays et selon les organisations ? Deux interventions dans leur intégralité, celles de l’Afghanistan et de la France, et de larges extraits pour trois autres.

Afghanistan : Organisation marxiste-léniniste d’Afghanistan (M.L.O.A.)

Chers amis, nous sommes contentes d’avoir l’occasion, par ce message, de pouvoir vous donner une description brève de la grande catastrophe environnementale ayant lieu dans notre pays.
Pendant maintenant plus que trente-quatre ans, des prétendus "civilisés", ces destructeurs de l’environnement, ont transformé l’Afghanistan en un four, dans lequel les êtres humains ont été brûlés. En général des êtres vivants de toute sorte, plantes, végétation.
D’abord c’était le social-impérialisme soviétique qui – par l’envoi de plus de 100 000 soldats - a massacré plus d’un million d’habitants, quand il a appliqué des armes mortelles et toxiques, quand il a enterré notre pays sous les chaînes de ses tanks et ses engins blindés. Ils ont détruit des milliers de champs, de vergers, de forêts et des sources d’eau naturelles de notre pays, en lançant des bombes de façon intense et non sélectionnée. En lançant des milliers de mines dans nos vignobles et plantations, ils ont vidé nos merveilleuses places et nos belles régions, nos villes et villages de leurs habitants et ils ont dévasté l’environnement.

 

Avec la défaite et le retrait de l’armée social-impérialiste soviétique de l’Afghanistan, les fondamentalistes islamiques du nom des Moudjahidin, en collaboration directe avec les régimes réactionnaires d’Afghanistan et d’Iran, ont pillé le pays sur une large échelle et ils ont expressément détruit l’environnement. Tout comme les troupes des social-impérialistes, ils ont continué la destruction brutale de nos ressources naturelles. Sous leur domination, les fondamentalistes et leurs rivaux laïques, ouvertement liés aux puissances régionales et à l’impérialisme, ont toujours été impliqués dans des guerres destructrices entre eux et dans des assassinats de personnes civiles et innocentes en appliquant des méthodes moyenâgeuses de la torture et des exécutions. L’intention d’améliorer l’agriculture et les conditions de vie des gens n’a pas existé et on n’a prêté aucune attention aux questions de l’environnement. Au contraire : ils ont fait subir à l’environnement des dégâts atroces.

 

L’exportation non contrôlée de bétail vers le Pakistan fleurissait. Ils ont coupé les arbres fruitiers, ont déboisé systématiquement et de façon cruelle tous les arbres dans les forêts denses de l’Afghanistan du sud et de l’ouest, pour les vendre bon marché comme bois de construction au Pakistan voisin. Ils ont également détruit les canaux et les ruisseaux souterrains de façon que les paysans n’ont pas pu essayer de reprendre leurs activité dans l’agriculture. En conséquence, des surfaces cultivables ont été transformées en déserts brûlés par le soleil.

 

Par les mercenaires, l’administration a fait répandre la rumeur comme quoi les racines des arbres de pistaches seraient achetées à un prix élevé. Par cette propagande néfaste, des éléments malveillants et avares se sont précipités dans la jungle de pistaches de la province Baadghi d’Afghanistan et ont commencé à déraciner les arbres de pistaches, pour les vendre au Pakistan. Ainsi, une région forestière fertile, qui a nettoyé l’air et qui a été la source de produits utiles, a été presque complètement détruite.

 

Après, les Talibans ont continué leur œuvre malveillante en arrachant les ceps et en mettant le feu aux vignes de Shaamali, une région au nord de Kaboul, connue pour sa diversité de raisins et pour son beau temps.

 

L’invasion sanglante des Américains et des alliés en Afghanistan a empiré la situation de l’environnement. Ils ont transformé l’Afghanistan en un laboratoire pour tester des nouvelles armes, des armes nucléaires et chimiques restreintes incluses ainsi que des bombes au soufre. Par ces manœuvres, ils n’ont pas seulement détruit l’environnement mais ont également causé des dégâts irréversibles pour les générations futures d’Afghanistan. Déjà maintenant, suite aux conséquences des substances et gaz toxiques, beaucoup d’enfants avec un handicap inné sont nés et sont condamnés à une vie misérable et atroce.

 

En utilisant des tanks gigantesques et des engins blindés énormes, les troupes américaines et de l’OTAN ont également dévasté les champs et le terrain cultivable un peu partout dans le pays et ils ont mis fin à la vie de personnes et de plantes en y mettant le feu.

 

Au moins pour les 40 ans à venir, nous ne serons pas en mesure de nous débarrasser des effets toxiques et mortelles des armes qui contiennent de l’uranium, des substances chimiques et du soufre. Non plus des milliers de mines enterrées, qui ont contaminé et empoisonné l’environnement. De cette façon, en Afghanistan, une génération après l’autre doit souffrir de la destruction de l’environnement.

 

Pour finir, un des facteurs essentiels pour l’anéantissement de l’homme, de la nature et de l’environnement ont été les super-puissances et les puissances mondiales tyranniques qui – en poursuivant leurs intérêts bas et petits – poussent l’humanité et son environnement nécessaire au bord de la destruction. Pour protéger et pour défendre l’environnement, il nous faut lutter contre les facteurs de sa destruction, c’est-à-dire l’impérialisme et ses alliés.

France : OCML Voie Prolétarienne

Situation en France : nous avons eu un gouvernement PS avec des Verts ; des promesses sur un monde plus écologique. Nous avons eu un recul du gouvernement sur l’écotaxe qui était là soi-disant pour améliorer les transports collectifs. Face à la révolte des patrons, agriculteurs en Bretagne, le gouvernement a reculé. Une fraction d’ouvriers touchés par les licenciements ou simplement solidaires ont participé à ces manifs dans leurs propres cortèges, avec leurs mots d’ordre « contre les licenciements, et contre les patrons qui polluent ». L’écotaxe a été reportée. Les transports routiers continuent à se développer. La priorité au transport ferré est restée lettre morte.
L’opposition à la fracturation hydraulique pour l’extraction de gaz de schiste reste forte, mais en face la pression des pétroliers aussi. Une fraction du gouvernement PS est pour au moins « l’expérimentation » en la présentant comme un moyen de retrouver la croissance et face à la concurrence d’autres pays comme la Pologne, etc… et de copier les USA qui seraient soi-disant en relance économique grâce au gaz de schiste.
Des camarades ont participé à la lutte contre la construction d’un nouvel aéroport Notre Dame des Landes, près de Nantes (prestige et concurrence entre aéroports). Résultat prévisible : pollution, terres agricoles arrachées à l’agriculture, mares asséchées ; les opposants occupent le terrain ; une unité regroupe la petite bourgeoisie radicale et les éléments les plus avancés du prolétariat. La bourgeoisie oscille entre répression et « débats ».
Le débat sur les nanotechnologies à Grenoble a été tendu entre militants radicaux (anti) et les habituels défenseurs de toute technologie présentée comme progressiste.
Nous avons participé à des luttes contre l’amiante dans les entreprises (utilisation et fabrication) qui est désormais interdite en France : mobilisation des femmes d’ouvriers décédés comme dans la ville de Dunkerque ou de Condé-sur-Noireau, et bien sûr mobilisation d’ouvriers. Leur mobilisation pendant des années a permis la condamnation des patrons en Italie, mais pas en France ; la loi même sous un gouvernement de gauche est favorable aux pollueurs. Avec l’amiante, on a là l’exemple d’une lutte mondiale qui pourrait déboucher. Des collectifs sont venus de toute l’Europe et même du monde pour soutenir le procès intenté par les travailleurs d’Italie et leurs familles.
On pourrait parler de l’agriculture, du retraitement des ordures ménagères, du nucléaire…Toutes ces questions ont un impact mondial et les ouvriers sont en première ligne, mais il y a une lutte de ligne entre, d’un côté, les travailleurs fixes plus influencés par le patriotisme d’entreprise et qui bénéficient de meilleures conditions de travail, qui relativisent les problèmes, et d’un autre côté, les intérimaires et sous traitants, souvent femmes ou immigrés bien moins protégés…
Face à cette résistance, la bourgeoisie monopoliste organise une redistribution sur le plan mondial des pollutions ; les pays dominés sont de plus en plus destinataires des déchets ou des fabrications polluantes.
Ainsi en Somalie, la maffia liée au capitalisme, profitant qu’il n’y a plus d’Etat, a coulé près des côtes de ce pays des déchets toxiques durant des années. Maintenant il n’y a plus de poissons, les pécheurs se tournent vers la piraterie. Ils sont montrés comme criminels, alors qu’ils cherchent à survivre avec leurs familles.
Les énergies renouvelables sont peu développées en France, c’est pourquoi il est vital pour l’impérialisme français d’aller chercher ailleurs ses ressources : plus de 80% de l’électricité vient du nucléaire. Il est stratégique d’intervenir en Afrique où se trouvent une bonne partie de l’uranium indispensable pour les centrales nucléaires.
Au niveau international la lutte pour l’écologie est aussi une lutte contre l’impérialisme. L’association Attac, assez active comme une partie de la petite bourgeoisie sur l’écologie, dit entre autres qu’il faut « penser global, agir local ». Cette façon de voir ne correspond pas à l’importance du problème qui exige d’agir global, même s’il est nécessaire de rependre chacun ses responsabilités et d’agir aussi au niveau local.
La population sent que la lutte est vitale pour l’avenir de ses enfants, tout le monde rêve d’un monde sans pollution, avec pour nos enfants le même bonheur de découvrir une nature encore vivante, mais le capitalisme n’a que faire de ces « illusions ». Il veut du profit même sur le corps des hommes. Les luttes sont dispersées, mais c’est à nous, ml, de faire ressortir la globalité de ces luttes, l’ampleur du problème et surtout de faire ressortir sa cause, l’impérialisme-capitalisme, la loi du profit et la concurrence de tous contre tous.

Inde : CPI(ML)

(...) Sous l’influence de l’idéologie petite-bourgeoise, les syndicats sacrifient le bien le plus grand et de longue durée de la classe ouvrière pour des augmentations de salaire de courte durée. Un bon exemple en est la question de l’exploitation minière. Beaucoup des syndicats petits-bourgeois se sont prononcés contre l’interdiction de mines qui nuisent à l’environnement donnant comme justification que les ouvriers de telles mines perdraient leur emploi. Une telle revendication est tout de suite largement soutenue dans les communautés ouvrières qui sont paniquées par l’idée de perdre les moyens de leur subsistance. Dans un autre cas le dirigeant du CPI (un parti révisionniste) a partagé la position du propriétaire de mines illégales en revendiquant du gouvernement la réouverture de ces mines.
De l’autre côté, les organisations de la classe ouvrière qui ont gardé une vue à longue durée ont revendiqué de dédommager les ouvriers aux frais du propriétaire des mines illégales. Des calculs ont prouvé qu’une petite fraction seulement des profits gigantesques que de telles maffias encaissent dans les mines illégales pendant les années, suffisent facilement pour payer aux mineurs leur salaire intégral jusqu’à l’âge de la retraite et tous les paiements de retraites prévus par la législation du travail. Un tel cours qui exige la confrontation avec la maffia des mines n’a tout d’abord rencontré que peu de soutien. Plus tard, les ouvriers ont commencé à rejoindre ce point de vue jusqu’à la situation actuelle où un nombre considérable des ouvriers ayant travaillé auparavant dans les mines illégales défendent cette revendication.
(...) Dans le premier cas on aide l’impérialisme à surmonter sa crise en appelant à intensifier encore plus l’exploitation de la Terre. Dans l’autre cas on ne permet pas à l’impérialisme de détruire les ressources naturelles et on exige une nouvelle répartition de la richesse et des ressources sur la base d’une véritable démocratie. Le premier chemin est fondamentalement lié au système capitaliste, tandis que l’autre suit au fond le chemin du socialisme.
(...) Nous luttons pour un changement révolutionnaire. Nous luttons pour les intérêts à long terme de la classe ouvrière dans son ensemble. Nous devons assurer que ces intérêts ne sont pas sacrifiés pour quelques avantages temporels pour une partie déterminée de la classe ouvrière. Nous devons nous mettre du côté des travailleurs contre l’impérialisme et ses alliés dans les classes dominantes. En réalité nous pouvons considérer la position des organisations ouvrières face au mouvement pour la protection de l’environnement comme pierre de touche pour le caractère de la direction de l’organisation respective.

Luxembourg : KOL (Organisation Communiste du Luxembourg)

Les études de la question de l’alimentation en elles-mêmes exigent un travail aussi profond que la question de l’environnement. D’un côté c’est un thème très vieux, de l’autre côté c’est un nouveau terrain pour le mouvement communiste et ouvrier international.

 

L’impérialisme est de plus en plus incapable de résoudre la question de l’alimentation d’une manière digne des hommes, des animaux et de la nature, et ils vont aggraver ce problème dans toutes ces aspects. Cela veut dire que la question de l’alimentation se développera, avec la question de l’environnement et la question sociale, vers la question de l’alternative : socialisme ou barbarie.

 

Ici, nous voulons seulement donner quelques mots-clés pour montrer qu’il ne faut pas seulement tenir compte de la question de l’alimentation dans ses phénomènes particuliers, mais qu’ici s’impose la recherche de l’essence du problème :

 

L’importance de l’alimentation pour le développement de l’homme (historique)
L’homme comme chasseur et collectionneur et la transition de la société communiste primitive à la société des classes.
* Le rôle de la femme à l’aide de l’histoire de l’alimentation (dans l’histoire, actuellement et dans la perspective de la libération de la femme)
* La société agraire et l’exploitation des paysans dans les structures féodales et semi -féodales
* La question de la terre comme partie de la révolution de la nouvelle démocratie
* Les grands propriétaires terriens et le prolétariat paysan
* La production alimentaire industrielle aux frais de l’homme et de la nature
* L’élevage industriel
* Les scandales alimentaires (BSE, etc)
* La manipulation génétique, le fascisme Monsanto, la monopolisation alimentaire par des brevets
* Faim, sur-alimentation
* Restauration rapide (mal-bouffe), le mensonge–bio, le mensonge-commerce équitable
* La spéculation à la Bourse et les révoltes de la faim
* Le vol de la terre (Landgrabbing) et la destruction des vieilles méthodes agro-culturelles depuis des millénaires
* Manger et… boire (la privatisation de l’eau, les guerres de l’eau, la contamination de la nappe phréatique par le fracking du gaz de schiste)
* Le rôle des monopoles du commerce et de l’agro-alimentaire (WalMart, Carrefour, Metro, Nestle, Unilever, Kraft et McDonald...)
* Le rôle des magasins discount et des supermarchés, les déchets et la tromperie
* L’aggravation du problèmes de la faim par la crise économique et financière (42 millions de personnes souffrent de la faim en Europe – la Caritas distribue des aliments en Grande-Bretagne pour la première fois depuis la 2ème guerre mondiale), la multiplication des restos du cœur, les magasins à un euro.
* La politique agraire de l’UE à l’intérieur et à l ’extérieur.
* Les traités de commerce mondial impérialistes (TTIP)
* Les expériences sous le socialisme (URSS, Chine, …succès et reculs)

 

Perspective ?
(...) L’alimentation est le premier besoin de base de l’Homme. Plus que toute la propagande communiste, depuis toujours, la faim et la pauvreté ont poussé les gens à la révolte. La Commune de Paris a été entre autres le résultat de la grande famine à cause de la situation de guerre. Aussi à la fin de la 1ère guerre mondiale et de la 2ème guerre mondiale, c’était la faim qui a poussé les gens à des grandes changements sociaux (la Révolution d’Octobre). Rappelons-nous les révoltes de faim dans les années 2007-2008 dans environ 60 pays à cause des augmentations de prix pour les aliments.

 

Comme pour la question de l’environnement, dans la question alimentaire, une solution n’est pas possible à l’échelle nationale. Cela exige un procédé commun internationaliste et une sensibilisation, une mobilisation et une coordination internationale des Marxistes – Léninistes.

Philipines : Front National Démocratique des Philippines (NDFP)

(...) Les impérialistes, à l’échelle mondiale, peuvent piller et détruire impunément l’environnement de notre planète, et avec cela ils passent le super profit avant les intérêts et le bien-être de toute l’humanité. Notre obligation à l’égard de notre mère, la terre, est celle de lutter, coude à coude avec tous les peuples de la terre en lutte contre l’ordre mondial pilleur, opprimant et exploitant, dirigé par les impérialistes US.
La globalisation dirigée par les impérialistes US et le bloc du révisionnisme moderne de la Chine se chamaillent pour piller les ressources humaines et naturelles des pays du Tiers-monde comme les Philippines, dans leur concurrence capitaliste destructrice à l’égard des matières premières. Avec cela ils détruisent l’environnement de ces pays clients, et changent dans l’ensemble, de façon désavantageuse, l’environnement mondial avec leurs usines et leur industrie lourde extrêmement polluantes.
Récemment, des milliers de soldats impérialistes US sont arrivés, masqués comme des conquérants, pour les manœuvres Balikatan (manœuvres militaires entre les États-Unis et les Philippines), mais en vérité ils sont venus pour assurer le pillage dans notre pays et dans la région Asie-Pacifique, de la même manière que les révisionnistes chinois modernes veulent piller nos îles riches en matières premières dans la partie occidentale de la mer des Philippines pour calmer leur faim de matières premières.
Ce sont les mêmes pays impérialistes qui ont refusé de signer le protocole de Kyoto en 1997 qui était soutenu par pas moins de 130 pays et qui a comme but la réduction frappante du niveau de la pollution à l’échelle mondiale. Leur surproduction illimitée et sans plan au nom du profit maximum étouffe non seulement l’environnement de notre monde, ils étouffent aussi littéralement la vie des ouvriers, des paysans et de toute la classe ouvrière du monde, et mettent en danger réellement la survie de toute l’humanité.
Nous avons vu, comment cela s’est passé ici à Mindanao au cours des derniers 60 ans. D’abord il y avait un déboisement de la forêt par des abattages d’arbres arbitraires, alors suivaient les monopoles agricoles et le déboisement total de grandes surfaces du pays pour des plantations de monoculture, et maintenant la destruction complète et l’épuisement de nos gisements de minerais par l’industrie minière de grande envergure.
Tout cela entraînait des catastrophes périodiques, avec un effet destructeur sur Mindanao, comme c’était le cas suite au typhon Sendong ; Mindanao, appelé autrefois le "pays de l’avenir", n’avait pas d’avenir pour les pauvres paysans, les ouvriers et les classes moyennes, mais il en avait pour les impérialistes, les compradores de la grande bourgeoisie et les classes des grands agriculteurs dans leur chasse insatiable au profit maximum. Ces impérialistes sont les États-Unis, le Japon, la Chine, la Grande-Bretagne et d’autres pays avec une avidité de pillage impérialiste semblable qui collaborent avec les compradores de la grande bourgeoisie et les classes des grands agriculteurs...
Ainsi, c’est une obligation pour le peuple philippin de se réunir et de renverser le régime de marionnettes qui permet à ces pilleurs de piétiner sur notre souveraineté et notre héritage. Il est nécessaire que le peuple philippin se réunisse avec les peuples du monde afin d’arrêter et de détruire la menace que tourmente la terre notre mère - l’ordre mondial impérialiste.

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